Il y avait foule en ce deuxième jour de l'Aïd à l'Institut national de commerce de Ben Aknoun. L'association Start organisait, comme chaque année, son opération Les gâteaux de l'Aïd. L'originalité cette année réside dans le fait que plus de la moitié de la centaine de présents était composée d'anciens étudiants ayant quitté l'INC depuis belle lurette. Ce tour de force a été rendu possible par la création d'un groupe sur Facebook appelé Les ami(e)s de l'ex-INC qui compte actuellement près de 850 membres, deux mois après sa création. Start a donc adressé un message par le biais de ce groupe aux anciens INCistes, et ils furent nombreux à répondre présent. Certains ont effectué des quêtes sur leur lieu de travail, d'autres ont convaincu leur entreprise de faire des dons et c'est ainsi, alors que l'INC n'avait pas encore ouvert ses portes aux étudiants pour la présente année universitaire, que cette opération a pu être menée à bien. Deux hôpitaux, Birtraria et Beni Messous, et trois centres, Samu social, SOS femmes en détresse et Centre de Chevalley, ont été visités par les deux équipes de volontaires de Start. Des gâteaux et des jouets ont été offerts aux enfants malades ou valides suivant le cas. Dans les centres, une animation a été organisée avec force jeux, sketchs et surtout musique, puisque les membres de Djmawi Africa et de Djezma faisaient partie des volontaires. Les deux groupes de Start se sont retrouvés en fin d'après-midi au Samu social de Dély Ibrahim pour égayer les pensionnaires qui ont été durement touchés, il y a deux mois, par un incendie qui a entraîné la mort de deux résidants et détruit deux chalets de ce centre. Les visites se sont poursuivies le vendredi par un déplacement au service de pédiatrie de l 'hôpital de Zéralda où les enfants ont reçu gâteaux et cadeaux. Les anciens de l'INC ne vont pas s'arrêter en si bon chemin : ils prévoient de doter le centre de Chevalley d'une bibliothèque. Bravo à Start qui a réussi à (re) mobiliser toutes les forces vives de cet institut exemplaire qui vient d'être rebaptisé Ecole nationale supérieure de commerce.