Le mois de Ramadhan écoulé a été particulièrement mouvementé pour les services de la gendarmerie nationale de Sétif ; il a été enregistré une nette hausse, par rapport à l'année précédente, du nombre d'accidents de la circulation et d'infractions au code de la route. Pas moins de 134 sinistres, dont 19 ayant causé la mort à 20 personnes, 108 autres fait 240 blessés et de nombreux dégâts matériels, ont été recensés au niveau des différents axes routiers de la wilaya. C'est ce que le commandant Kadda Chalgou, chef d'état-major au groupement de la gendarmerie nationale a révélé lors d'une conférence de presse où il a présenté le bilan d'activité des gendarmes durant le mois de Ramadhan sur le territoire de la wilaya de Sétif. En outre, combattre le crime organisé sous toutes ses formes et dans tous les lieux suspects ont été parmi les priorités des éléments de la GN. Agissant parfois sur information ou autres données reçues par les services, les brigades ont pu saisir une quantité considérable de kif traité et arrêter un dealer en possession de 30 g de ce poison. Les sorties sur terrain ont permis d'appréhender des personnes et des véhicules objets de recherche. Notons que la RN5 continue à être un axe très meurtrier à cause de la densité du trafic quotidien et aussi, comme le précise l'officier, à cause des mauvaises conditions météorologiques, surtout après les pluies diluviennes qu'a connues la région. En une seule journée, il a été enregistré 8 accidents, ayant entraîné la mort de 3 personnes et fait 43 blessés. De nombreux autres sinistres ont été causés par l'excès de vitesse, le dépassement dangereux, le refus de céder la priorité, caractéristique de beaucoup de conducteurs. L'état déplorable de certaines routes est aussi pour beaucoup dans cette situation. Les infractions au code de la route ont été sanctionnées par le retrait immédiat de 613 permis de conduire, dont 433 pour excès de vitesse, détecté par le radar ; 373 autres retraits immédiats, sans suspension, ont été décidés pour défaut de ceinture de sécurité ou utilisation du portable au volant, alors que 313 cas d'infraction, nécessitant une requête au wali, territorialement compétent, pour la suspension ou l'annulation du permis de conduire, ont été relevés.