Les rares infrastructures sportives que compte la ville de Tadmaït, dont la population est estimée à 23 000 h, un chiffre qui ne cesse d'augmenter chaque année, sont très insuffisantes pour satisfaire la demande de cette population en majorité juvénile. Et, en plus de leur insuffisance, certaines d'entre elles sont dans un état de délabrement, à l'image des terrains construits dans le cadre d'un programme dont ont bénéficié plusieurs localités de la wilaya de Tizi Ouzou. Deux de ces terrains situés respectivement dans le quartier des 150 logements et au centre-ville sont dans un état de dégradation avancé ; les plates-formes pleines de trous, le grillage arraché et les bois, les paniers utilisés dans le basket-ball ainsi que les poteaux du volley-ball ont tout simplement disparu. Le seul terrain communal, et ce malgré sa grande superficie qui, d'ailleurs, n'a pas été bien aménagée, est loin de contenir le grand nombre d'amateurs de sport qui s'y rendent quotidiennement et qui, d'autre part, sont toujours contraints de le partager avec les joueurs de l'équipe locale qui compte environ une centaine de joueurs toutes catégories confondues ainsi qu'avec l'équipe d'athlétisme qui regroupe elle aussi un nombre considérable d'athlètes. D'autre part, ce terrain exige des travaux de réhabilitation surtout au niveau des vestiaires qui se trouvent dans un état piteux. La maison de jeunes, transformée depuis sa construction en salle des fêtes, est investie à la fin de la saison des fêtes par les amateurs des arts martiaux qui s'y entraînent en dépit de l'absence de toutes les commodités qu'exige ce genre du sport comme les tapis. Une situation à laquelle les concernés doivent y remédier en redonnant à cette structure sa vocation naturelle qui est tout simplement celle d'une maison de jeunes au service des jeunes. Même la structure qui fait office de salle de karaté est très vétuste puisqu'elle date de l'époque coloniale et demande des travaux de restauration.