Les habitants du village Chabet Brahem (5000 h environ) situé à quelque 5 km à l'est du chef-lieu de la commune de Taghzout, accuse à l'instar des autres bourgades de la même circonscription, des déficits considérables en matière de projets d'utilité publique. En effet, selon des citoyens dudit village, et mis à part quelques infrastructures implantées au niveau du village, à l'image d'une salle de soins, d'un établissement scolaire et d'une agence postale, les habitants souffrent d'énormes insuffisances à l'exemple de la dégradation du réseau routier. C'est le cas entre autres du hameau d'Inesmanen, où une piste de 4 km demeure impraticable. « C'est à cause de l'impraticabilité de cette piste que les transporteurs refusent d' y accéder et les enseignants refusent toute affectation à l'école primaire d'Elkaf Uaârkouv, idem pour les collégiens scolarisés au CEM et dans d'autres établissements de la daïra de Haïzer et de Bouira », nous déclare-t-on non sans dépit. Par ailleurs, l'absence d'une antenne administrative au niveau du village se pose avec acuité, car « pour se faire délivrer un simple document administratif, il faut se déplacer au chef-lieu communal, à pied puisque les moyens de transport sont inexistants », se plaint un vieux rencontré sur place. D'autre part, l'absence de l'éclairage public est posé comme un grave problème, d'autant que l'insécurité qui y règne plaide pour son installation d'urgence. Autant de problèmes vécus quotidiennement par les villageois qui lancent un appel de détresse aux pouvoirs publics, leur demandant de jeter un coup d'œil du côté de leur désarroi.