Le jeune réalisateur, Omar Belkacemi, a concrétisé enfin un projet qui occupait ses pensées depuis près de trois années : réaliser un film sur la condition de la femme kabyle livrée à la solitude et à la dureté de la vie villageoise. Il a fallu pour ce faire, batailler durant trois longues années pour trouver les financements nécessaires, et c'est finalement la boîte Isser arts Prod qui se retrouve à la production. Dihia, est le titre du film qui raconte l'histoire d'une jeune mère dont le mari est absent et qui se retrouve confrontée précocement aux responsabilités et aux doutes de la vie dans une Algérie subissant la crise tous azimuts. Jeudi dernier, au village Tazrout, dans la commune d'Adekar, le premier coup de manivelle a été donné en présence d'une vingtaine de professionnels venus pour la plupart d'Alger, dont Sami Allal, qui assiste, pour l'occasion, le réalisateur et Mustapha Ben Mihoub pour la direction photo. Razika Ferhane, une actrice dont la présence se fait de plus en plus assidue et remarquée sur les écrans algériens, campe le rôle principal aux côtés du talentueux Azzedine Abderahmane.