Le handball, ce sport favori des jeunes Bouiris, n'échappe pas à la règle. A présent, attestent les inconditionnels du hand, le manque de moyens, notamment les infrastructures sportives et d'éducateurs spécialisés, se pose comme un handicap majeur réduisant cette pratique sportive comme une peau de chagrin. D'autre part, c'est le laxisme observé de certains responsables sportifs, qui est désigné comme étant à la source de cette régression. Pourtant, il y a quelques années, le handball faisait rêver les jeunes sportifs bouiris. Plusieurs clubs, à l'image du MB Bouira, le HC Aïn Bessam et L'IB Lakhdaria ont su relever le défi et ont eu l'insigne honneur d'avoir enfanté de bons athlètes à l'exemple de Braïk, qui fait actuellement les beaux jours du PSG (Paris Saint-Germain). Ce sont donc des écoles ayant formé des athlètes d'élite évoluant à présent dans des clubs phares d'Algérie et de pays étrangers. Une dynamique qui s'est, malheureusement, estompée, mais qui semble bien donner du grain à moudre aux férus de ce sport. En effet, l'avenir semble bien promettre un changement favorable, si on se fie au travail entrepris par les responsables de la ligue de handball de wilaya. Selon son président, Karim Mazari, un programme de grande envergure est d'ores et déjà mis en place pour redorer le blason de cette discipline. Pour ce faire, douze écoles, toutes catégories confondues, sont mises en branle. Pour ce qui est du déficit en infrastructures, les responsables de la ligue s'attellent à l'exploitation des six salles existantes et de deux autres CSP. Côté résultats : la wilaya dispose de deux clubs de hand, évoluant en Nationale 1/A, à savoir celui de Chorfa (IRBC) et de Bouira (MBB). La gente féminine se fait bonne absente. Les écoles de handball de Bouira n'ont pas encore ouvert des sections pour filles. Pourtant, les Bouiris se souviennent encore de la section AAB (Aïn Bessem), où les benjamines ont décroché la palme d'or en triomphant, par le passé, au championnat et à la coupe d'Algérie. Certaines d'entre ces dernières, évoluent actuellement dans les clubs de Saïda, Sétif, El Biar, pour ne citer que celles-là.. Sur ce, notre interlocuteur lance un appel aux responsables concernés, afin d'aider les écoles de handball et les doter des moyens nécessaires, à même de les hisser à des niveaux prometteurs.