S. Djillali et M. Boumédiène, auteurs du meurtre d'un voleur de portables, qui avait comparu devant le tribunal criminel d'Oran en octobre 2005 et qui avaient écopé respectivement de vingt et quinze ans de réclusion criminelle, ont recomparu devant cette même juridiction après un pourvoi en cassation qu'ils avaient introduit. Les mis en cause avaient, durant tout le procès, reconnu avoir asséné des coups de couteau et de bâton à la victime le soir des faits, mais sans l'intention de porter atteinte à sa vie. « Je voulais juste lui infliger une correction pour m'avoir volé mon portable avec lequel je discutais avec mon interlocuteur au sortir d'un bar à Canastel (périphérie est d'Oran) », avait déclaré le principal accusé S. Djillali. Son compagnon du soir du meurtre, S. Boumédiène, avait, quant à lui, réussi à convaincre le tribunal que son coup de bâton n'était pas celui qui a causé la mort de l'agresseur. Ce qui a amené les jurés à le condamner à cinq ans de prison ferme pour participation, alors que le premier accusé a écopé de sept ans de réclusion pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Le représentant du ministère public avait réclamé une peine de vingt et quinze ans d'emprisonnement.