L'association de lutte contre le sida, Aniss, est en pleins préparatifs pour la célébration de la journée mondiale du sida, coïncidant avec le 1er décembre, et dont le thème sera « Mener, responsabiliser, activer ». Le dynamisme de cette association lui a valu d'être désignée pour faire partie de l'un des plus importants réseaux mondiaux œuvrant pour la même cause. En effet, Aniss vient d'être intégrée au réseau français « Ensemble Luttons contre le Sida en Afrique » (Elsa) qui regroupe 5 grandes associations de lutte contre cette maladie en France : Solidarité sida, Sud Infos Services, Centre régional d'informations et de prévention contre le Sida (Crisps), Sidaction et Migration santé. Le choix porté par Elsa sur Aniss est intervenu à la suite d'une série de visites effectuées par des représentants de différentes associations du réseau dans plusieurs pays africains « infestés » par cette maladie. C'est dans ce cadre de coopération et d'échange d'expériences et d'informations que des membres de l'association Aniss ont suivi des stages de formation et de perfectionnement dans l'Hexagone. Selon un des membres actifs de cette dernière, les cinq associations ont été agréablement surprises par les progrès et les efforts consentis par l'Algérie dans la lutte contre le sida. Car, selon eux, ce sujet demeure encore tabou dans bon nombre de pays africains, notamment ceux de d'Afrique du Nord. Il faut noter que l'Algérie est la seule, parmi les pays arabes, à disposer d'associations de lutte contre le sida dont les membres sont eux-mêmes séropositifs, à l'instar des associations Sidi El Houari d'Oran et de Aniss, qui comptent trois personnes atteintes (deux femmes et un homme).