Sensibilisation tous azimuts A l'occasion de la journée internationale de lutte contre le sida, l'association Aniss s'est engagée dans une campagne de sensibilisation tous azimuts ciblant notamment, dans son action de proximité, le milieu juvénile et estudiantin. Lundi dernier, c'étaient les supporters et les sportifs qui ont eu droit à une action de sensibilisation, dont l'opportunité a été motivée par la rencontre opposant l'USMAn au MCA. Aniss a investi samedi dernier l'enceinte du campus d'El Bouni pour y organiser une séance d'information sur la maladie et les modes de prévention. L'organisation d'une exposition de posters et la distribution de dépliants ont précédé le lancement de la campagne de prévention par le réseau universitaire Aniss, parrainé par le recteur de l'université Badji Mokhtar. Des actions sont menées aussi en direction des jeunes, et ce dans toutes les communes. Des dépliants sont distribués dans les structures accueillant les jeunes, mais aussi celles sanitaires, sur la place publique ainsi que dans le centre de détention de Dréan. Les universités de Tébessa et de Guelma sont également ciblées par les membres de l'association, qui font montre d'un dévouement exemplaire à la chose humanitaire. L'enjeu en vaut la peine, d'autant plus qu'à Annaba, ville universitaire qui draine des étrangers, le risque est réel. Bien que les statistiques n'expriment pas la réalité, pour différentes raisons évidentes, Annaba n'est pas épargnée par le fléau. Diabète de l'enfant L'association Adwa des diabétiques a consacré, cette année, la traditionnelle manifestation scientifique qu'elle organise pour célébrer la journée internationale du diabète, avec pour thème « Diabète chez l'enfant et l'adolescent ». La douzième journée de diabétologie, qui aura lieu jeudi prochain, se penchera sur divers aspects liés à la prise en charge de la maladie, mais aussi sur le dépistage et la prévention. Pas moins de 7 communications sont prévues au menu de la rencontre. Dans notre pays, la prévalence de la maladie du diabète est en constante augmentation, et l'accès aux soins du malade n'est pas chose aisée du fait de l'absence d'une stratégie intégrée de prise en charge et la multiplicité des intervenants dans celle-ci. A l'instar de tous les pays, l'Algérie est touchée par ce qu'appellent les spécialistes, l'explosion épidémiologique. La maladie est appréhendée comme un véritable problème de santé publique, d'autant plus que, selon l'OMS, la pathologie dite du 21e siècle triplera à l'horizon 2030. Les spécialistes estiment, à ce propos, que l'efficacité des stratégies de lutte contre le diabète est tributaire du développement des réseaux de soins et des nouvelles approches dans le cadre d'un programme intégré de prise en charge, axé fondamentalement sur le traitement et sur la promotion des attitudes de prévention. Aussi, le dépistage, notent les médecins, prend-il toute son importance dans la mise en œuvre de toute politique de prévention. Beni M'haffeur : Des étables en zones urbaines Les rues de la cité Béni M'hafeur sont squattées à longueur de journée par des marchands ambulants de fruits et légumes et parfois de poisson. Le soir venu, ils partent en laissant derrière eux d'importantes quantités de déchets sur les trottoirs, desquels se dégagent des odeurs pestilentielles. Pire encore, certains habitants élèvent des ovins dans l'enceinte même de leurs demeures. En effet, des étables improvisées leur permettent d'élever des moutons, au mépris des règles d'hygiène et du respect du bon voisinage. Les bêtes sont souvent parquées dans des caves, et leurs déchets sont évacués la nuit au vu et au su de tout le monde. La proximité de ces bêtes provoque souvent la propagation de certaines formes d'allergie, dont l'asthme pour les enfants. Pourtant, il existe une réglementation qui interdit l'élevage du cheptel intra-muros. Les citoyens interpellent les pouvoirs publics pour mettre fin à cette situation passée jusque-là sous silence ; ils attendent également que les nouveaux élus se penchent sérieusement sur ce problème pour l'éradiquer définitivement. La situation des droits de l'Homme en débat A l'occasion du 50e anniversaire de la déclaration universelle des droits humains, la section de Annaba de la ligue algérienne des droits de l'Homme (LADH) a décidé d'être au rendez-vous. Une rencontre sera, à cet effet, organisée le 10 décembre à la cinémathèque, et à laquelle ont été conviés des juristes, universitaires, associations et représentants de la société civile. Des symboles de la défense des droits de l'Homme en Algérie sont attendus, à l'image de maîtres Mostefa Bouchachi et Ali-Yahia Abdenour, respectivement président et président d'honneur de la LADH. Plusieurs thèmes, ayant trait à la situation des droits de l'Homme dans notre pays, seront débattus lors de la manifestation. Le professeur Hamida Atoui sera également de la partie avec l'animation d'une conférence qui traitera du thème « Les musulmans et les droits de l'Homme ».