Le raccourci reliant le boulevard Amirouche à la rue Bounouar n'est plus une rue piétonnière depuis quelques jours. Elle vient, en effet, d'être aménagée en rue carrossable. Connue pour être un marché informel fréquenté, notamment par les femmes, la rue des Cordonniers a été libérée des commerçants qui s'y étaient installés avant d'être bétonnée. Depuis quelques jours, les automobilistes qui désirent éviter le goulot d'étranglement qu'est le carrefour de la place du marché, trouvent « une échappatoire » rapide par la nouvelle rue. Cependant, sa faible largeur ne peut permettre le passage des véhicules lourds. Par ailleurs, les vieux réflexes ayant la peau dure, certains individus ne s'embarrassent pas de stationner leurs engins, à l'entrée comme à la sortie de ladite rue, gênant de ce fait toute manœuvre. Le nouveau plan de circulation, englobant le déplacement des stations de fourgons de transport, ainsi que le démantèlement partiel des étalages, semble améliorer, sensiblement, le flux de la circulation au centre-ville. Ce qui n'est, malheureusement, pas encore le cas vers le carrefour de la sortie-est où le boulevard du 1er Novembre est devenu un calvaire pour les automobilistes. Les rues étant étroites, elles ne peuvent s'accommoder des stationnements anarchiques ou des arrêts intempestifs qui, souvent, sont à l'origine de bouchons. La création d'aires de stationnement est plus que jamais nécessaire.