Toyota en difficulté : Le numéro un nippon du secteur, Toyota Motor, a confirmé vendredi dernier le non-renouvellement au Japon de 3000 contrats de travail de salariés intérimaires ou employés pour une durée déterminée. Toyota avait déjà laissé entendre, le 6 novembre, qu'il comptait se séparer de la moitié de ses 6000 salariés temporaires au Japon. Il avait alors abaissé de façon drastique ses prévisions de résultats pour l'exercice 2008/09 en raison de la chute de la demande aux Etats-Unis et en Europe. Honda réduit sa production : Le deuxième constructeur nippon, Honda, a indiqué qu'il allait encore réduire de 79 000 unités sa production annuelle mondiale de voitures, dont 21 000 exemplaires en Europe, également à cause de la chute des achats de véhicules due à la crise économique. Honda prévoit désormais de produire environ 1,28 million de voitures au Japon au cours de l'exercice en cours (avril 2008 à mars 2009), au lieu des quelque 1,32 million d'exemplaires initialement programmés, soit une réduction d'environ 40 000 unités. Par rapport à l'an dernier, le volume de production au Japon baissera de 1%. Dacia résiste : Dacia (groupe Renault) a tous les atouts pour moins souffrir de la crise et « le mot licenciement n'est pas à l'ordre du jour », a déclaré jeudi dernier le directeur général du constructeur roumain, François Fourmont, au premier des 17 jours d'arrêt de la production sur le site de Pitesti (sud). « Vu notre gamme, notre rapport qualité-prix et le fait qu'on soit les seuls en Europe à afficher une hausse (des ventes), on est en meilleure situation pour passer la crise », a estimé M. Fourmont. PSA Peugeot Citroën réduit ses effectifs : Confronté à une crise d'ampleur mondiale, le groupe automobile PSA Peugeot Citroën a annoncé, à son tour, jeudi dernier, un plan de réduction de 3550 emplois en France par des départs qu'il affirme « volontaires », dont 850 pour le seul site de Rennes, en Bretagne (ouest). Après un recul sévère des grands marchés automobiles d'Europe aux troisième et quatrième trimestres, PSA anticipe une nouvelle baisse d'au moins 10% sur ces marchés en 2009. General Motors menacé de faillite : Le géant américain automobile General Motors est au bord de la faillite. Le conseil d'administration du constructeur automobile américain GM a inscrit le placement sous le régime des faillites parmi les options pour assurer la survie du groupe. Le régime des faillites, permis par la législation dite chapitre 11, permet à une entreprise de se restructurer sous la supervision d'un juge. Elle se traduit généralement par des concessions salariales et des pertes pour les actionnaires et les créanciers.