Hier, un jeune homme a été fauché par un bus devant la station intercommunale de Kouch Nourredine. La victime s'en est sortie avec des fractures au niveau des deux jambes. Cet énième accident remet à la devanture de l'actualité le problème de la délocalisation de cette station de bus, anarchique. Elle est la cause de plusieurs malheurs vécus par la population locale. A commencer par la circulation routière. C'est une vingtaine de bus, anciens pour la plupart, qui crée un embouteillage permanant dans le secteur, participant largement à polluer la ville, dont l'air est parfois irrespirable. La mise en exploitation de cette station a donné naissance à un marché informel dont les animateurs ne sont autres que les usagers de ces bus. Ils viennent de Sidi Salem, d'El Bouni, de Boukhadra, Kharraza, Oued El Aneb, Berrahal, 1er Mai, etc., s'y installent dès l'aube pour ne rentrer qu'à la nuit tombée, laissant derrière eux des amas d'ordures de tout genre. Ils ont même squatté le square de la cité FLN (Ex-Champ de Mars). On se souvient, il y a deux ans, de l'intervention des habitants de cette cité pour chasser ces marchands à charrettes ; n'était l'assistance des forces de l'ordre, les choses auraient pris une autre tournure. Ce sont les conséquences d'une station de bus qui, mal étudiée, est devenue la cause des maux de la ville. La délocalisation de celle-ci avait fait, il y a quelques années, l'objet d'une étude et proposition de l'APW, du temps de Moussa Merzoug. Depuis le départ de ce dernier, l'opération a été mise aux oubliettes. Faut-il qu'un drame survienne pour que soit repris ce dossier, qui soulagera plus d'un, dont les entreprises publiques installées sur le même trottoi ?. Le wali est donc interpellé.