Le Nedjm Riadhi Baladiat Grarem (NRBG) est très mal barré cette saison. A deux encablures du tomber de rideau sur la phase « aller », les Graremis, qui ont pratiquement touché le fond, occupent l'avant-dernière loge du classement, devançant juste la lanterne rouge, en l'occurrence l'UMSDrean. « Perdre 7 matches sur les 13 rencontres disputées, c'est du jamais vu, de mémoire de supporter, dans l'histoire du NRBG », ont martelé des inconditionnels, interrogés. Pourtant, à l'entame de la compétition, les pendules semblent avoir été mises à l'heure et rien n'augurait d'une telle déconfiture. Le nouveau président, en exercice, du NRBG, le docteur Ferhat Boukrouh, que nous avons rencontré dans son cabinet, a levé le voile sur une crise aiguë qui couve au sein du club depuis un certain temps. « Les dissidences nées entre certains membres réfractaires du bureau et moi-même, qui me reprochent un excès d'autoritarisme, ont déteint sur l'état d'esprit des joueurs et entraîné la démobilisation et le désengagement de ces dernier », a-t-il affirmé. Les divergences de vues et les tiraillements au sein du club phare de Grarem sont tels que déjà trois entraîneurs, dont le Portugais Nano, ont claqué la porte.