L'environnement administratif et financier pourra t-il contribuer à la réussite du projet Optimexport de soutien aux capacités d'exportations hors hydrocarbures des petites et moyennes entreprises (PME) ? Une question qui se pose d'elle-même, compte tenu des entraves auxquelles ont été confrontées certaines entreprises ayant voulu se lancer dans les exportations, mais qui ont été stoppées net et découragées. Le projet Optimexport est venu justement accompagner les entreprises algériennes dans la perspective d'investir le marché de l'export avec le maximum de garanties. Ce projet, qui a vu l'implication des structures du ministère du Commerce, de la compagnie algérienne d'assurance et de garantie des exportations (Cagex), de l'agence algérienne de promotion du commerce extérieur (Algex), ainsi que d'experts en matière de commerce extérieur, a tous les atouts pour réussir, à condition que ses initiateurs arrivent à convaincre les entreprises ayant des capacités pour s'engager dans les exportations, domaine de leurs activités. Selon les responsables d'Algex, « l'Algérie compte 400 PME exportatrices hors hydrocarbures, dont les exportations ne dépasseront pas 1,6 milliard de dollars à la fin de l'année 2008 ; ceci ne reflète pas les capacités matérielles et humaines disponibles ». Le projet Optimexport n'est il pas également un moyen pour promouvoir la production nationale sur le marché international ? Les entreprises algériennes devant adhérer à ce projet seront connues au cours du premier trimestre 2009.