Le taux de remplissage de l'ensemble des soixante barrages en exploitation en Algérie a atteint 53,26% au début de ce mois de janvier, a-t-on appris hier auprès du ministère des Ressources en eaux. La réserve totale de l'ensemble de ces barrages est passée à 3,1 milliards de mètres cubes en janvier 2009, soit un taux de remplissage de 53,26%, contre 48,21% durant la même période de 2008, 40,21% en 2007 et 33,94% en 2006, selon la même source. Pour les 13 barrages de l'ouest du pays, dont certains ont atteint un taux de remplissage de 100%, comme Djorf Torba avec 260 millions de mètres cubes, la moyenne est de 65,74%, avec des taux « appréciables » pour les barrages de Bouhanifia 96,5%, Beni Bahdel 80% ou Boughrara avec plus de 57%. Concernant les 15 barrages de la région du Chéliff, le taux de remplissage est de 30,27%, avec des taux de 83,1% pour le barrage de Ghrib, Sidi M'hamed Bentiba 78% et 60% pour celui de Dahmouni. Quant à la région Centre, les 12 barrages en exploitation ont atteint un taux de remplissage de 65,5 %. Les barrages de Tichy Haf à Béjaïa et Tilesdit à Bouira sont déjà pleins, alors de que celui de Keddara, qui alimente en grande partie la capitale, il est à 81% avec 115,8 millions de mètres cubes. Même le barrage de Koudiat Asserdoune, d'une capacité de 640 millions de mètres cubes et dont le remplissage a été entamé récemment, a atteint un taux de 6%. Le taux de remplissage des 20 barrages de l'est du pays est de 60% avec une dizaine dépassant les 80%. Pour celui de Beni Haroun, le plus grand barrage d'Algérie, avec une capacité de 960 millions de mètres cubes, le taux est de 55,5% (533 millions de mètres cubes), selon la même source, qui souligne que le taux de reconstitution de toutes les nappes phréatiques du pays « est considérable ».