Il est navrant de découvrir que deux quartiers ruraux, d'une même commune, distants l'un de l'autre d'environ 2 km seulement, soient caractérisés par deux facettes complètement différentes. Il s'agit de Oued Zied « I » et Oued Zied « II », implantés sur les abords de la voie à grande circulation reliant Annaba à Berrahal. Le premier est très bien pris en charge, en témoigne l'état du cadre de vie : routes goudronnées, éclairage public impeccable, école et mosquée bien entretenues. Le second, c'est-à-dire Oued Zied « II », appelé communément « hadj Biya », dont la population est plus importante, se trouve dans un état critique : peu alimenté en eau potable, souffrant de l'inexistence, dans certains endroits, de réseaux d'assainissement et d'évacuation des eaux usées, et du manque d'éclairage public. « Le manque d'hygiène est de mise dans ce quartier, et désormais, il en fait la réputation », selon ses habitants. D'ailleurs, des maladies contagieuses, telle la galle, ont été signalées l'été dernier dans ce bourg livré à lui-même, à l'image de ses routes quasiment impraticables.