Les subdivisionnaires agricoles, les responsables communaux de la wilaya, ceux des forêts et des éleveurs étaient en conclave à l'ex-CFA. Cette rencontre a été présidée par le Haut commissariat pour le développement de la steppe (HCDS) régionale de la wilaya de Nâama et qui entend s'investir pour la relance, le développement et la promotion des zones steppiques de Bechar. Ainsi, le HCDS, qui a tenu cette journée d'information et de sensibilisation qui a regroupé les responsables agricoles concernés et ceux des collectivités locales, veut soutenir et participer à la création des zones de mise en défens et d'en délimiter leurs espaces. L'objectif visé étant de permettre aux éleveurs de la wilaya et d'autres régions limitrophes de la wilaya de disposer, lors de la transhumance saisonnière, d'un potentiel d'espace de pâturage pour les cheptels, indique-t-on. Ainsi, à travers un documentaire projeté dans la salle de l'ex-CFA, la wilaya de Bechar a été invitée à s'inspirer de l'expérience des actions menées dans ce domaine et qui semblent avoir donné des fruits dans les régions de Tiaret et Djelfa en particulier. La transhumance des éleveurs des Hauts-Plateaux venus à Bechar il y a deux ans, région qui a connu une rude sécheresse avec une migration de quatre millions de têtes de bétail, a été rappelée à l'assistance pour constituer un facteur incitatif et déterminant pour la création et la régénérescence de parcours végétaux dans la région du sud-ouest, a fait observer M. Boumaakel, le deuxième responsable de la wilaya. La mise en place de ces zones protégées devrait entraîner naturellement la lutte contre la désertification et en même temps la création de plusieurs postes d'emplois, estime le HCDS. Ainsi, il a été décidé la création de zones protégées de 10 000 ha à Abadla, de 20 000 ha à Bechar, ajoutés à 10 000 ha déjà existants dans cette commune et 10 000 ha de superficie à Erg Ferradj (Abadla) et enfin 10 000 ha dans la région de Béni Ounif.
