En dépit de la résistance de quelques transporteurs qui avaient refusé de rejoindre la nouvelle gare routière du chef-lieu de la wilaya, les éléments de la Sûreté nationale étaient présents partout pour interdire aux transporteurs de voyageurs de continuer à utiliser les sites urbains comme aires de stationnement. Cette nouvelle gare routière, qui a été aménagée à l'ouest de la ville de Tipaza, aura coûté 30 millions de dinars. En raison des adjudications infructueuses, c'est l'APC qui hérite de la gestion de cette infrastructure du secteur des transports de voyageurs. Par ailleurs, il est prévu la réalisation d'une seconde gare routière au niveau de la sortie est du chef-lieu de la wilaya de Tipaza. La ville continue en attendant d'étouffer au vu du nombre impressionnant de véhicules et engins qui transitent par les deux seules voies qui la traversent. Seul l'évitement de la ville au sens propre du terme permettra de résoudre cet épineux problème de circulation routière urbaine au sein du chef-lieu de la wilaya. Ni le plan de circulation ni la présence des éléments de la sûreté de wilaya n'ont permis de rendre fluides les mouvements des véhicules et engins qui se croisent à longueur de journée. Pendant la saison estivale, les automobilistes sont confrontés « à l'enfer ». La mise en service en ce début d'année 2009 de la première gare routière à Tipaza est ainsi une initiative salutaire, mais les problèmes de circulation et le déficit des aires de stationnement constituent toujours de sérieux points noirs.