Durant l'année qui vient de s'écouler, les brigades de la DCP d'Oum El Bouaghi ont effectué pas mois de 13 000 interventions, lesquelles ont été sanctionnées par 6 200 procès-verbaux à l'encontre des commerçants indélicats. Au cours de la même période, 17 t de divers produits ont été saisis, tout comme il a été procédé à la fermeture de 479 commerces, dont des cafés, des restaurants et des boucheries. Il faut convenir que le commerce informel qui s'est implanté durablement dans la région, surtout dans les grandes agglomérations, telles Aïn M'lila, Aïn Fakroun, Oum El Bouaghi et Aïn Béïda, cause beaucoup de préjudice au Trésor public. Ceci donne lieu à d'innombrables transactions sans factures. Il a été relevé pour défaut de facturation la somme de 190 millions de dinars. Si en 2000, le nombre de commerçants disposant d'un registre s'élevait à 10 636, aujourd'hui, le chiffre a presque doublé. En effet, il atteint déjà les 18 967 commerçants. Combien existe-t-il de pseudo-commerçants qui activent sans se conformer à la réglementation en vigueur ? A elles seules, Aïn M'lila et Aïn Fakroun comptent 35% du total des commerçants. C'est dire que les transactions dans ces deux villes sont de loin les plus importantes. La première cité se détache du lot grâce au commerce des pièces détachées et la seconde grâce au commerce du prêt-à-porter. Le dernier bilan de la DCP fait état de 800 importateurs non domiciliés. Une procédure est en cours pour leur radiation du fichier national.