L'Association pour le développement des capacités des étudiants (ADCE) a réédité, cette année, son école internationale d'été (International Summer School), pour la cinquième saison consécutive, avec pas moins de 700 participants. En effet, la plus grande école d'été revient après le succès de l'édition 2017. Lors d'une cérémonie d'ouverture digne des grands événements culturels, organisée au Théâtre régional Abdelkader Alloula à Oran, les organisateurs ont annoncé la couleur de cet été avec sept semaines de formation pratique en faveur des étudiants, mais aussi des enfants, avec l'ISS Kids. Imène Sediki, jeune membre de l'association explique : «Cette année, nous avons une vingtaine de formateurs, dont 8 étrangers venus d'Europe pour la plupart. La nouveauté, ce sont les formations dites ‘‘pro''. L'ISS-Pro propose des mini-MBA, en plus de l'ISS Tech, dédié au TIC, informatique et design, par exemple, ainsi que les langues. Il s'agit de la cinquième édition de notre école d'été, mais de la deuxième ISS dans sa nouvelle formule. Nous avions admis 500 personnes en 2017 et nous serons plus de 700 cet été. Le nombre continue de croître en raison de l'intérêt porté sur notre programme qui reste atypique, car il s'appuie sur la pratique, les activités ludiques et les échanges. La majorité des candidats vient d'Oran, sinon des wilayas limitrophes, sauf pour ceux qui viennent de plus loin et qui ont des possibilités d'hébergement.» Notre interlocutrice a également expliqué l'intérêt porté pour le programme ISS par les résultats et les opportunités professionnels qui s'offrent aux jeunes ayant pris part à ces formations qui se sont soldées par des attestations remises lors d'une cérémonie de clôture au bout de 7 semaines de travail, d'études et d'échanges. Il faut savoir que l'ADCE s'investit, depuis sa création en 2015, dans le développement des capacités des jeunes, en leur ouvrant les perspectives d'accès au monde du travail et au savoir. L'ISS a été d'abord lancé dans le cadre du Programme d'appui jeunesse-emploi (PAJE), élaboré à travers une convention entre l'Algérie et l'Union européenne, signée en décembre 2012 et portant sur un cofinancement de 26 millions d'euros, dont 23,5 millions représentent la contribution européenne. Aujourd'hui, le succès de la formule d'école a permis à l'association de reconduire ses programmes grâce à un autofinancement solidaire, alors que la formation est gratuite.