Le collectif des associations ayant pignon sur rue sur les hauteurs de Taâssast à Béjaïa est sorti de sa réserve pour exprimer sa désapprobation quant à l'implantation d'une coopérative immobilière dans la limite sud du cimetière de Sidi Ahmed. C'est sans ambages que les autorités administratives sont mises en appel par les protestataires devant ce fait qualifié dans leur courrier de « dépassant l'imaginaire et le raisonnable ». Ils en arrivent à faire le constat que « même les morts ne sont pas épargnés par la bêtise humaine, l'irresponsabilité et l'inconscience ». La construction est visiblement à une phase avancée des travaux de déblaiement. Un chantier que les associations en question dénoncent car, est-il mentionné, « anonyme et sans signalisation ». Ce qui ne peut rester, à leur conscient, « sans réaction », confortés par « la loi qui interdit toute construction dans l'enceinte d'un cimetière ». De ce fait, les autorités sont interpellées pour « une application de la loi qui protège les lieux sacrés ». Autrement dit, ils attendent tout simplement un « arrêt » des travaux.