Le grand jour est arrivé pour les jeunes judokas africains pour se retrouver dans la plus importante compétition sportive juvénile africaine. Ils se disputeront les titres en jeu de la troisième édition des jeux africains de la jeunesse (JAJ) d'Alger. La compétition regroupera 15 nations, un chiffre en hausse en attendant d'autres inscriptions qui se feront lors de la réunion technique d'avant compétition. On croit savoir que des pays africains voudraient bien être au rendez-vous, mais un problème financier les a empêchés de s'inscrire au site officiel «Judo base» de la Fédération internationale de judo (FIJ). Le problème pourrait être réglé et portera probablement le nombre des nations africaines à plus d'une vingtaine d'équipes participantes. Le programme de l'épreuve prévoit la compétition individuelle pour la journée du jeudi et celle du «par équipes», vendredi. Pour ce qui est de la participation algérienne dans cette joute majeure africaine, il faut savoir que notre pays sera présent avec huit athlètes, quatre garçons et autant de filles. C'est les garçons qui représentent la force algérienne de médailles. Les pays qui rivaliseront avec les nôtres sont, comme d'habitude, la Tunisie et l'Egypte. Le Maroc, l'autre force du judo africain, ne sera pas au rendez-vous. Si le nombre de pays participants est relativement satisfaisant, il n'est pas de même pour celui des athlètes qui s'avère insuffisant avec seulement 47 (24 garçons, 23 filles). Dans certaines catégories de poids, il existe très peu d'athlètes, cela risque de voir ces dernières catégories de poids retirées de la compétition. La qualification aux Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) de Buenos Aires (Argentine) se fera sur la base du classement mondial repris dans la Ranking-list de la FIJ : un judoka par sexe, le mieux classé sera retenu pour les JOJ (6 au 18 octobre 2018).