Sans aucune justification tangible si ce n'est celle d'arrondir leurs recettes, les propriétaires de fourgons de transport de la ville d'Iferhounène ont décidé d'augmenter de 50 % le prix du ticket. Ainsi, pour aller de Aïn El Hammam à Iferhounène, les habitués des transports publics de voyageurs doivent, désormais, débourser 30 DA au lieu de 20 DA , quelques jours auparavant. La décision prise par les transporteurs qui avaient affiché une note d'information à l'arrière de leurs véhicules, a fait beaucoup de mécontents parmi les voyageurs, particulièrement les travailleurs exerçant à Aïn El Hammam qui s'estiment pris en otage. « Nous n'avons pas d'autre alternative que de marcher », avoue un employé d'un taxiphone. Ce qui, convenons-en, n'est pas aisé pour plusieurs dizaines de fonctionnaires de parcourir 7 km à pied, chaque matin, pour rejoindre l'ex-Michelet. Les propriétaires de fourgons, assurant cette desserte, semblent les seuls à avoir revu leurs tarifs à la hausse. Ce qui augmente encore plus, le courroux des voyageurs qui signalent que ceux qui assurent les navettes vers les communes limitrophes (Illilten et Imsouhal) et traversent Iferhounène, n'ont pas jugé opportun de suivre le mouvement de leurs collègues. Pourtant, aucune augmentation de carburant ou autre qui justifierait cette augmentation, n'a été annoncée pour le début de cette année. « Le transport public de voyageurs serait-il régi par des textes de loi ? Les questions de tarifs seraient-elles laissées à l'appréciation des chauffeurs de fourgons ? », autant de questions que se posent les voyageurs et qui mériteraient une réponse.