Après seize matchs pleins incluant la phase aller, le pensionnaire de la Nationale Deux, qui est l'OM Arzew, est carrément passé à côté de la plaque. En effet, le team de la ville industrielle a carrément pris à contre-pied sa nombreuse galerie qui, à l'orée de cette saison, voyait les « Bleu et Blanc » dans les hauteurs du classement général et ce, dans la peau d'un cador de luxe. Cette équipe est loin, très loin de sa devancière d'il y a deux saisons lorsque la bande d'un certain Chérif El Ouazzani s'est permis le luxe de jouer les gros bras mettant mal à l'aise les grosses cylindrées de l'époque. Cette fois-ci, c'est les antipodes qui devinrent le véritable dada des Olympiens pour se retrouver à une peu élogieuse place de 15ème laissant le soin au fantomatique OMR et au versatile le MOB fermer la marche. Osmane tiendra la barre pendant les 2/3 de la phase aller avant d'être évincé et cela, malgré son bon vouloir de remettre à flot l'OMA, mais mal lui en prit, le galion arzewien finira par échouer sur les récifs avant de voir venir à sa rescousse l'un des héros de l'épopée de Gijon, en l'occurrence Bensaoula et ce, afin de sauver ce qui reste à… sauver. Dès son intronisation, l'ancien sociétaire des Hamraoua abondera dans ce sens : « Nous allons faire tout notre possible pour rectifier le tir afin de sortir cette équipe des profondeurs du classement ; certes, cela sera un travail de longue haleine et nous croyons objectivement que nous atteindrons notre but ». Les dirigeants de l'OMA, en faisant appel à Bensaoula, sont conscients qu'il aura un travail ardu pour atteindre le but tant recherché, à savoir le maintien. Rappelons qu'à l'aller, l'Olympique d'Arzew a dilapidé, sur son aire de « Kerbouci Menaouer », pas mal de points qui lui auraient permis de passer un hiver au chaud et ce, malgré la valeur de certains joueurs, à l'instar des Si Moussa, Hadjar, Habi et Sahraoui, pour ne citer que ceux-là. Durant le mercato, les dirigeants ont jeté leur dévolu sur Lessouad (ex-ASMO et CRB), Mezedjri (ex-US Chaouia) et Benzineb (ex-MCS) afin de renforcer les différents compartiments et surtout donner plus d'aplomb pour faire sortir leur équipe d'une léthargie qui n'a que trop duré. Les Ouled Sidi Moussa ne veulent pas lâcher la bride et sont conscients qu'ils peuvent relever le défi pour peu qu'ils croient en leur possibilité et sortir définitivement de la mélasse qui est devenue pour eux un véritable coupe-gorge, pour ne pas dire un imbroglio, eu égard à ses prouesses dans ce même palier il n'y a pas si longtemps.