Le MCO (au terme de la phase aller) a encore une fois déçu sa nombreuse galerie en s'emmêlant les pinceaux. En effet, les Hamraoua ne sont pas arrivés à sortir des sentiers battus par le biais de résultats négatifs, ajoutons à cela la guéguerre que se livrent les joueurs et l'entraîneur en chef. En somme, un vrai capharnaüm qui laisse sceptique la famille des Rouge et Blanc. Et dire que Djebbari, à l'orée de l'actuelle saison, misait sur la carte du titre après avoir sauvé les clubs des griffes de la relégation. Mal lui en pris, la machine oranaise ne retrouvera jamais ses repères et dut se morfondre à jouer les faire-valoir. Mechri Abdellah qui a été rappelé à la rescousse dut plier bagage et payer les pots cassés au milieu de cette phase. La venue de Lekkak était considérée comme positive, mais au terme de la 15e journée, c'est la grande désillusion avec au compteur une neuvième place qui, à coup sûr, va se transformer en une 11e ou 12e après le déroulement des matches retard. Ajoutons à cela le bras de fer qui oppose la plupart des joueurs à Lekkak qui, d'après eux, a outrepassé ses prérogatives. Certains à l'image de Acimi, Mezaïr, Bouhedda, Daoud Sofiane, Moumen veulent carrément changer d'air et ne veulent pas entendre parler du Mouloudia. Une situation qui met Djebarri dans une position qui ne plaide guère en sa faveur. Et dans ce contexte, les résultats sont là pour confirmer que le MCO a raté sa demi-saison en buvant le calice jusqu'à la lie. Il est inconcevable que le vieux pensionnaire de l'élite ne récolte que deux points à l'extérieur et laisse sur le tapis huit points à domicile. En plus, l'indiscipline est reine et semble prendre des proportions alarmantes. Ni Djebarri, ni le staff technique, encore moins les dirigeants ne sont parvenus à éradiquer cette déferlante qui, si elle persiste, risque de balayer comme un fétu de paille l'un des plus prestigieux clubs d'Algérie. La faute incombe en premier lieu au premier responsable du club qui a laissé faire au point où un joueur et son entraîneur ont failli en venir aux mains laissant médusés les présents. Une chose est sûre, durant la trêve, plus précisément au mercato, il y aura beaucoup de partants et d'arrivées. Il y a péril en la demeure et il ne faut point être un clerc pour deviner que le Mouloudia d'Oran est rentré de plain-pied dans l'œil du cyclone.