La Gendarmerie nationale a atteint un taux de couverture sécuritaire de 76,20% du territoire. D'autres brigades sont en cours de réalisation, a-t-on appris en préambule d'une rencontre bilan tenue au siège du commandement. Un bilan où l'on fait ressortir des chiffres plus ou moins éloquents quant à la lutte menée sur le terrain, souvent dans des zones urbaines couvertes par la police pour tenter de juguler la criminalité plus ou moins constante avec tout de même quelques affaires en moins (139 par rapport à 2007). Sur les 1 040 affaires traitées, 1 144 personnes furent arrêtées. 71 affaires sont liées aux crimes, 513 à des délits et 456 ont fait l'objet de simples contraventions. Affaires qui ont valu à leurs auteurs, dont 33 femmes, la mise sous mandat de dépôt de 477 personnes et la liberté provisoire pour 667 autres. 51 autres affaires concernent l'atteinte à l'ordre public pour, notamment, constitution de groupes de malfaiteurs. Prédominance de la délinquance L'analyse des cas traités a révélé une prédominance de la délinquance chez les personnes âgées de 29 à 40 ans avec 47,80%, suivie par les 18/28 ans avec 32,8%, 12,40% pour les plus de 40 ans et 7% pour les moins de dix-huit ans. Au plan économique, la gendarmerie fait état de 917 affaires traitées et sous-tendues presque toutes par l'omnipotence du marché informel où 917 cas ont été enregistrés, soit plus de 62 cas par rapport à 2007. Des cas liés, entre autres, au défaut de registre du commerce (539 affaires), défaut de facturation (53) et non affichage des prix (218 cas). Un phénomène tout aussi récurrent (la falsification de documents) pointe avec 22 cas en hausse par rapport à 2007 où seuls 9 cas ont été traités. Fait nouveau au chef-lieu de wilaya, l'implication d'une section d'intervention spécialisée sous commandement direct du colonel où, à travers 88 opérations, 1135 personnes ont été contrôlées. 198 d'entre-elles se sont vu établir des procès-verbaux et 103 autres ont été placées sous contrôle judiciaire. Au-delà du chef-lieu, la présence de la gendarmerie a aussi obéi à un souci de sécuriser les populations de Sougueur et Hamadia sur les axes menant principalement vers des marchés hebdomadaires, c'est-à-dire là ou la criminalité sévit.