Trente-huit (38) agents paramédicaux de l'établissement hospitalier (EH) de Aiïn Azel ont refusé de rallier l'hôpital Mohamed Boudiaf de Aïn Oulmène, où ils ont été affectés, sur une décision de transfert, qualifiée d' « abusive et irréfléchie ». Selon l'un des concernés, lors de la dernière visite présidentielle à l'établissement, et pour assurer la bonne marche et le lancement de la structure de Aïn Azel, des affectations faites dans la hâte leur auraient été envoyées (ils les auraient même reçues à minuit) par leurs établissements respectifs : la polyclinique de Aïn Azel et l'hôpital de Aïn Oulmène, pour rallier la nouvelle structure. L'équipe en question n'a pourtant pas lésiné sur les efforts, et l'établissement a même pris de l'essor depuis que celle-ci veille au bon déroulement de ladite structure hospitalière, qui recevait des patients de toutes les contrées de la wilaya. Mais grande a été leur surprise lorsqu'ils se sont vus affecter hors de l'EH ; certains ont accepté ces décisions et d'autres, 38 (4 chauffeurs et 34 paramédicaux), résidant tous à Aïn Azel, ont refusé, et ce malgré la procédure de cessation de paiement décidée par la DSP. A noter que la direction de l'hôpital de Aïn Oulmène a recouru au transfert pour faire face à la carence en couverture sanitaire et aux besoins de ses services en encadrement. L'Hôpital en question subira d'autres difficultés, si le transfert du personnel est effectif. De son côté, le directeur de l'EH de Aïn Azel, Salim Reggam, a assuré que ses services ont enregistré, officiellement, la protestation des concernés et qu'une solution est recherchée dans ce sens. Cette dernière a été soumise aux instances centrales, qui ont ordonné de poursuivre l'activité en 2009, où les textes seront plus clairs. Le responsable a aussi assuré que suite à un accord avec d'autres responsables du secteur, il a été procédé au transfert de 9 paramédicaux, alors que 38 ont opposé leur refus de partir. Notre interlocuteur a aussi précisé que le bloc opératoire serait perturbé en cas de départ de ces agents du paramédical, qui, reconnaît-il, sont la pierre angulaire de la structure.