«Cultiver la sagesse, le respect du bien commun, la citoyenneté en même temps que la force permet d'éliminer la saleté et la violence et d'établir des relations plus constructives avec son environnement.» Citation A l'instar de ces grandes et belles cités voisines d'ailleurs, Béni Saf possède un environnement naturel très riche avec de jolies belles plages fantastiques, des falaises naturelles extraordinaires, des forêts de pins d'Alep récréatives singulières, des pistes écolo extraordinaires ; notre ville nommée Béni Saf pourrait avec le génie de ses propres enfants qui ont le don de la sagesse, du savoir et de l'innovation faire l'impossible pour attirer le touriste, cette nouvelle espèce qui a la fabuleuse capacité de créer un noyau de croissance économique multiplicateur défiant tous les concepts économiques pour que les simples bénisafiens vivent au rythme de l'aisance et du bien être. Le visage de Béni Saf se lit à travers cette vitrine citadine parementée de ressources naturelles, son visage magnétise et fascine le commun des mortels et permet de créer un mini-marché économique ; une façon de dépenser sans compter, c'est ce qui permet de faire une économie pour mieux prospérer. «Si tu ne peux pas meubler ta cité, tu peux toujours la tenir propre.» Citation Béni Saf possède encore les capacités nécessaires pour faire ce genre d'œuvres et d'art, il s'agit de mettre les grands moyens (ressources humaines), n'hésitant pas un seul instant à mettre la main au Trésor public pour espérer un retour sur un investissement boostant l'accumulation du capital bénisafien. Les initiatives peuvent être très nombreuses afin de redorer le blason d'une ville endormie et qui se recroqueville, alors qu'elle a l'avantage d'être en bordure de la mer bleue de la Méditerranée. Tout est bon en gastronomie, spécialité poisson, sinon la sardine, et fort de cette devise, l'édile de la cité devrait faire feu de tout bois pour attirer les projecteurs de l'actualité sur Béni Saf «Beach and the fish» (sardine). Nous devons en féliciter nos élites engagées pour nous préparer un plan de charge pour faire décoller touristiquement et économiquement Béni Saf de sa léthargie et de son long sommeil ; les prédécesseurs édiles n'avaient jamais montré un sens imaginatif ni rationnel pour un noble et louable projet, pour que la prospérité règne dans cette fabuleuse cité, délaissant propreté et santé de la ville. Le tourisme à Béni Saf est une sorte de mariage conceptuel entre la sardine et la plage sous un cadre ordonné et discipliné respectant valeurs et morale. C'est le nouveau starter qui permet un déclenchement d'une formidable vague d'actions pour le bien-être car l'édile, s'il était intelligent, devrait par principe moral sinon démocratique écouter ses dépréciateurs pour les prendre au mot ou bien à contrepied si volonté est de mise. Et pour bien montrer qu'il avait saisi la nécessité d'associer les contraires, il devrait consulter et quérir les sages des villes jumelles. Regardant le globe terrestre, le bon édile devrait par l'unique outil des wikipedia associé à Google ou tout simplement le Net d'aller quérir les idées nobles de ces grandes cités. «La netteté nourrit la santé.» Proverbe Un véritable maire qui ne devrait pas ressembler à un P/APC (président de l'Assemblée populaire et communale) qui croit sur sa lancée, pourrait envoyer une délégation des meilleurs citoyens de la cité afin de convaincre de la qualité de l'accueil qu'attendent nos futurs hôtes. C'est ainsi que sa campagne de promotion fut menée de manière exemplaire avec des spécialistes en toute chose, capables bien plus que les autres de vanter la douceur de vivre sur le bord de la Plage du puits, de Rachgoun, de Madrid et bien d'autres petites superbes belles plages. Un programme d'animation culturelle où des artistes ornant la saison estivale, des journalistes, des spécialistes du tourisme et même un cuisinier capable de faire d'un plat exotique avec la fameuse sardine, une spécialité purement bénisafienne. Un ouvrage sur la sardine de Béni Saf existe déjà. Le tourisme local avec cette panoplie de ressources devrait progresser de manière ordonnée et spectaculaire, un grand bond en avant, inutile de chinoiser. Mais tout cela n'eut été d'aucun effet si la ville ne s'était pas parée de ses habits de fête, de valeurs et de morale. Il convenait de proposer du chatoyant, de l'extraordinaire, du merveilleux, du sensationnel sur les rivages de la cité. Devant tout cela, une tempête dans les crânes est nécessaire, permet de donner des propositions surréalistes qui auront le bonheur de plaire aux Bénisafiens d'abord et le tourisme ensuite. Il fut ainsi décidé de transformer le rivage de la Plage du puits au lieu d'un un vaste concept festif, les mauvais travaux impunis ont défiguré le visage de la Plage du puits, les malfaçons, le désordre, l'informel et l'indiscipline ont laissé place à la médiocrité et au laxisme quotidien du «tag ala mane tag» administré par des incompétents notoires. «La propreté est la moitié de la santé.» Proverbe Le risque de ne plus laisser les riverains dormir en paix par le bruitage des mauvais sons et la fausse musique informelle à plein tube. Les petites baraques de commerce à ciel ouvert s'installent sans coup férir à proximité de la plage et même sur le rivage de la plage prenant de plein fouet ce coup tordu, un de plus, visant à couler sans doute une affaire qui attirait la convoitise de quelques gredins proches de ce qui l'on autorisait. La restauration informelle devrait interpeller les responsables de l'hygiène urbaine. Il est vrai que les trottoirs ont trop longtemps servi de dépotoir à ciel ouvert, nos coutumes ne connaissent pas encore cette valeur du respect du bien commun, les kiosques foisonnent librement par des chômeurs en quête de travail que la récession avait maudits. Les latrines collectives se situent selon l'odeur des urines issues des coins propres et désertés. «On ne balaie pas la chambre pour mettre les déchets sous le lit.» Citation Tout cela ne se résume pas à la fête de l'ouverture de la saison qui sera oubliée dans la seconde après de sa fin ; le succès se mesure sur une multitudes de critères : en premier sur les entrées financières pour le Trésor public ; secundo, la paix et la sécurité, et tercio l'animation pour embellir le temps vide pour mieux magnétiser la culture estivale de la cité comme celle de l'ancien temps, un tel succès d'un projet espéré est évident et effectif si volonté il y a, ce succès ne peut être que félicité, car en dessous il y a des efforts cachés et rendre grâce au génie des sages bénisafiens qui font de l'œuvre et de l'art la promotion de leur ville ; cela permettra de dire autrement que si vous cherchez une bonne destination pour la saison d'été, sans hésitation venez visiter Béni Saf «by day et by night», ceci est un rêve qui devrait se réaliser dans le temps qui va venir. Un petit détail qui n'a pas encore été résolu, il n'est guère possible de se garer pour profiter pleinement de ce secteur en effervescence. C'est à vous de venir en bus, en voiture, en moto, à pied ou à bicyclette, ce sera plus facile ! Il faut dire et redire que le contexte d'aujourd'hui est parementé d'incivilités qui sont partout : dans la rue, à l'école, à la plage, dans les parkings, dans les aires de jeux, dans les magasins, dans les moyens de transport... Une sorte de manque de savoir-vivre ensemble autour des biens communs publics s'installe dans la société malade et un manque de savoir-faire et absence d'un projet propre de société référencié. C'est l'individualisme qui se manifeste par une forme de barbarie sans valeur ni morale qui s'installe. Et les incivilités s'expriment dans l'emploi de la mauvaise langue : on ne respecte plus autrui, l'usage des sales mots malmène le tout-venant, il se sent torturé, et on fait subir toutes sortes d'outrages pour un rien faute d'accord, défaut de liaison, mauvais usage du vocabulaire… Partout la langue se délite : on entend les jeunes prononcer des insultes, des mots grossiers, vulgaires, malséants qui violent l'intérieur des intimités familiales. Même dans certains journaux on peut lire des fautes grossières et des caricatures malséantes d'accord quand le sujet est remis sous sa forme inversée… et ainsi va le train de notre quotidien avec des erreurs suivies avec du «c'est normal» se répercutent, sont colportées et admises. C'est normal. La civilité passe avant tout par le respect de la loi, le «vivre ensemble». Et les incivilités devenues des imbécillités permettent de passer outre, de ne plus respecter certaines règles, sèment le désordre et préfèrent l'indiscipline et même dans le langage qu'on utilise dans notre quotidien. Sur internet portant sur notre cité, les insultes fusent : elles peuvent être violentes, inhumaines, proférées sans réflexion. Des messages abjects, ignobles ont été postés. Un langage décomplexé, vulgaire, indigne… Comment a-t-on pu en arriver là ? C'est la question que l'on se pose ! Internet, les lieux publics de rencontres, cafés, bains, stades, mariages.... favorisent ce type de réactions irréfléchies, ces propos insultants… Internet sur Béni Saf favorise les incivilités et provoque une forme d'individualisme dangereux où la santé est mise à mal. Les incivilités se répandent partout : elles révèlent une société en manque de repères, où la culture du vivre ensemble se délite, où la culture est méprisée, négligée et l'art réfréné. C'est la culture qui fonde une société, et elle passe aussi par la langue, par l'usage que l'on en fait et par beaucoup d'autres choses aussi simples que le petit geste. Revenons à notre ville. Pour qu'elle soit touristique, il faut en éradiquer les risques, il faut avant tout concevoir une ville propre, qu'elle soit une affaire de l'ensemble de la population de la cité. Pour cela, il s'agit, à notre sens, de mettre en œuvre certaines mesures, à savoir : la propreté publique Une action, une conception, une notion qui devraient trouver chez tout habitant de la cité un fichier neuronal fonctionnel pour appliquer cette action en matière de propriété publique. La ville et son conseil communal doivent opérer une refonte complète de la gestion des déchets et de la propreté de la ville. Cette équivoque devient une priorité des priorités devant cette situation épouvantable, elle doit être inscrite dans le projet de l'avenir de la ville. C'est un défi de taille, d'autant plus que Béni Saf possède un statut de ville balnéaire. Il faut l'encourager davantage vis-à-vis des autres villes, certains déchets pouvant même relancer l'économie de la ville ; les déchets dérivés du poisson peuvent être transformés en farine de poisson ; une matière première propre pour les aquacultures, les élevages de volaille, sans citer les industries se rapportant au poisson, à la pêche, aux bateaux de pêche et leurs accessoires relatifs ; et dire que cette nature d'entreprise de fabrication de la farine et d'autres conserveries existaient bien avant… Béni Saf accueille en effet chaque jour en période estivale de nombreux utilisateurs (travailleurs, étudiants, touristes locaux, clients, des familles, des jeunes, des artistes, des investisseurs...) et tout au long de l'année de grands événements se rapportant à la pêche. Un défi de taille que la ville devrait affronter durement son quotidien pour se mettre au diapason de la ville désirable et appétissante, un label touristique. La ville de Béni Saf devrait jouer également un rôle moteur dans la mesure où elle a la possibilité en ressources humaines d'innover sans cesse et investir dans de nouvelles méthodes visant à réduire le nombre de déchets et à améliorer sans cesse la propreté publique. La ville consacre ainsi chaque année des moyens considérables en millions de dinars pour conserver et assurer en principe les rues de la ville propres et agréables et offrir aux Bénisafiens un service de qualité toujours plus performant, mais en vain, le mal devance le bien-fondé. Une priorité devait être mise en œuvre, assurée par certaines mesures concrètes, à savoir : 1)- La réorganisation complète du service de la «propreté publique» selon un nouvel organigramme prenant en compte le projet de la «ville propre», composé de chauffeurs, de balayeurs, d'éboueurs en fonction de la surface urbaine à nettoyer, tout en tenant compte de la nature et du type de collecte ; la collecte des ordures ménagères et la collecte des déchets de balayage des rues, du mode de collecte (périodicité). 2)- Un investissement dans le court terme en matériel, notamment en EP (Electricité publique) pour une ville bien éclairée mais aussi pour un développement durable, assurer un équipement tel les balayeuses, des arroseuses, des aspirateurs de déchets urbains pour assurer l'efficacité dans la continuité du service pour la ««ville propre». 3)- Réorganisation complète des collectes : mettre en place un schéma directeur de gestion propre aux ordures ménagères conforme aux dispositions en annexe du décret 07-205 du 30 juin fixant les modalités et les procédure d'élaboration de publication et de révision du schéma directeur qui devrait être exécuté à la lettre et qui est ignoré par les premiers responsables de l'administration locale. Le projet du schéma directeur de gestion des ordures ménagères devrait prendre en considération la situation actuelle des déchets à l'enlèvement, les caractéristiques des bacs à utiliser. Le système de collecte actuel est très mal adapté, car il permet la naissance de points de dépôt anarchiques. La commune doit tenir compte de la quantité de déchets par habitant et par jour, du nombre moyen de personnes par ménage, le choix et la capacité ainsi que l'emplacement du bac hermétique roulant, le nombre d'habitants par commune, le nombre de ménages.... Parfois, il s'agit des emplacements de bennes conteneurs des déchets (caissons métalliques dans des conditions bien réfléchies, l'appréciation du service de transport de collecte et leur affectation par secteur de quartier (délimitation territoriale), l'identification des circuits de collecte, la fréquence de la collecte, les horaires de la collecte, l'efficacité du ramassage, une évaluation du nettoiement des voies publiques, etc. dans un cadre d'une nouvelle culture citoyenne ou toute infraction est suivie d'une pénalité. 4)- Prévoir l'acquisition d'un matériel de triage-recyclage et son utilisation ; cet outil de sensibilisation au tri lors de diverses manifestations de ramassage pour favoriser le recyclage et donc penser au développement. 5)- La dynamisation d'un service communal d'accueil «Béni Saf Propreté». Un téléphone vert pour répondre aux questions et aux préoccupations des citoyens. Pour mener à bien son action, le service de nettoiement doit comporter : – une section de contrôle prélèvement, le suivi de la nature des ordures : une équipe comprenant un véhicule, un chauffeur et 4 éboueurs pour un secteur bien défini. – une section balayage : balayeurs de grandes voies publiques. – une section entretien et maintenance mécanicien-électricien auto- tôlier – une section de collecte agents de contrôle. 6)- Organisation de la Semaine annuelle de la propreté publique et de l'éco-consommation : l'occasion de créer une animation culturelle relevant du volontariat et de la sensibilisation, mais aussi de faire des concours interquartiers sur la propreté publique, sur les espaces verts, sur les maisons les plus embellies, sur le quartier le mieux fleuri, des actions qui ne coûtent pas cher, mais qui assurent un climat sain pour le bien-être du citoyen. 7)- Organisation de séances de sensibilisation à la gestion et au tri des déchets dans les écoles. 8)- Organisation d'opérations pluridisciplinaires en matière de propreté publique dans certains quartiers (prévention, répression, nettoyage en profondeur du site). 9)- Mise sur pied d'un appel à projets annuel en matière de lutte contre la saleté. 10) Mise en place des comités de quartier pour assurer la sécurité, le contrôle, la propreté en collaboration avec les agents de l'Etat pour mieux responsabiliser les polices d'urbanisme, d'eau, d'hygiène… 11)- Développement d'une communication de qualité : campagnes de sensibilisation, générales ou destinées à un public plus spécifique, associant régulièrement propreté publique et éco-consommation (réduction des déchets). La participation communautaire est indispensable ; la contribution active des habitants est très importante pour mener à bien les opérations de nettoiement et tout autre projet de propreté de la ville. Elle est essentielle car elle fait face aux nouvelles initiatives de précollecte des ordures ménagères, l'usage des bacs roulants et des sacs en plastique, la collecte des ordures encombrantes, la séparation des déchets récupérables, le respect des horaires de ramassage, la sensibilisation doit se baser sur l'information des usagers et l'éducation des actes de citoyenneté, l'école et les associations et comités de quartier sont pleinement responsables de cette tâche, l'administration locale doit veiller au bon suivi selon les règles de l'art. C'est à partir de la réussite du plan de la «propreté publique» que l'on pourra enfin parler de la politique du tourisme en tant qu'instrument qui favorise le développement durable de la ville, selon l'Organisation mondiale du tourisme (OMT), une institution des Nations unies chargée de la promotion d'un tourisme responsable, durable et accessible à tous. En tant qu'organisation internationale de premier plan dans le domaine du tourisme, l'OMT fait la promotion du tourisme en tant que moteur de la croissance économique, du développement inclusif et de la durabilité environnementale et qu'il faut à tout prix profiter de ses services, d'autant plus qu'elle propose un soutien au secteur pour faire progresser les politiques du savoir et du tourisme dans le monde entier. D'un autre côté, l'OMT patronne la mise en œuvre du Code mondial d'éthique du tourisme afin de maximiser la contribution socio-économique du tourisme, tout en minimisant ses éventuels impacts négatifs. L'OMT a élaboré un cadre statistique pour mesurer le tourisme qui favorise le développement durable. Comme presque toutes les autres activités économiques-clés, le tourisme a un double rôle compte tenu de son importance socio-économique et de son impact parallèle sur les ressources naturelles. Dans ce contexte, la politique touristique de la ville doit en priorité relever le défi en saisissant le potentiel qui relève du cadre du tourisme pour contribuer à la protection de la biodiversité, de l'environnement et du patrimoine culturel pour enfin se mettre au diapason de la ville touristique. Il est essentiel de sensibiliser la population locale de la cité sur l'importance de la conservation et sur la manière de résoudre les problèmes environnementaux, à commencer par la propreté et la santé de la cité, tout en entreprenant des activités touristiques et économiques à la fois. Les responsables en premier lieu sont d'abord les citoyens, ce sont eux qui savent très bien ce que doivent mettre les responsables du tourisme dans leurs agendas et dans leurs initiatives-clés qui préservent le développement durable pour la ville et ses habitants et de ses touristes ; la propreté reste enfin la santé principale de la cité.