La commune rurale d'Ath Laksar, sise à 25 km au sud-est de Bouira, bien qu'elle recèle un centre de santé au niveau du chef-lieu communal, sa population souffre encore le martyre à cause du manque avéré en matière d'encadrement médical devant assurer la permanence. « Le service de maternité que doit assurer le centre de santé est quasiment inopérant pour manque de personnel et d'un gynécologue censé répondre à un besoin grandissant de la population, en la matière », déclare Chabi Rabah, président d'APC qui conçoit mal l'absence d'un radiologue à ce niveau, bien que l'équipement existe au niveau du centre de santé depuis belle lurette. Néanmoins, l'édile communal affichant d'emblée un certain optimisme, souligne que tous les efforts ont été conjugués pour remédier à la situation. Il cite entre autres, l'inscription d'une polyclinique dont l'assiette foncière est déjà dégagée. Aussi, ajoutera-t-il, un nouveau médecin est affecté au niveau du centre et qui assurera la permanence à ce niveau. Par ailleurs et pour ce qui est des unités périphériques, les salles de soins, il est à relever que la plupart des villages en sont privés. Encore pis, la bâtisse devant faire office de siège pour la salle de soins de la localité de Thigmit, à quelques encablures du chef-lieu communal, est transformée en casernement de la garde communale. Sur ce, un villageois rencontré sur les lieux n'ira pas par le dos de la cuillère pour dire que l'argument de la sécurité qui prime est aujourd'hui fallacieux puisque la paix est retrouvée et que les citoyens aspirent à une stabilité qui ne saurait se faire sans la mise en service de cette salle de soins. En somme, la commune d'Ath Laksar qui compte pas moins de 13 000 habitants doit bénéficier de la réhabilitation des infrastructures de la santé qui sont au demeurant dans un état lamentable.