Les citoyens du village Ighzer Koulghem, sis à quelques encablures au nord-est du chef-lieu de la commune d'Ath Laksar (est de Bouira), qui nous ont fait part de leurs souffrances quotidiennes, se plaignent initialement du manque d'eau potable dans leur village. Ainsi et lors de notre déplacement sur les lieux, où nous avons pu constater l'état de délabrement des routes et l'absence de structure de santé, il nous a été donné de voir que le manque d'eau dépend, non pas de l'absence de réseau, mais d'un laisser-aller qui ne trouve pas d'explication. En effet, une réserve d'eau et un réseau de distribution sont bel et bien réalisés à ce niveau. Depuis déjà, presque 4 ans, précisent les citoyens que nous avions rencontrés. Les services de l'APC, de leur part, justifient cette défaillance par le fait que des travaux supplémentaires devaient y être effectués pour enfin permettre d'acheminer l'eau à partir du barrage de Tilesdit, situé en contrebas du mont de Tikjda, dans la commune de Bechloul. Une raison que les citoyens de ce village n'acceptent pas pour autant. Selon nos interlocuteurs, « il y a un laisser-aller criant, et les responsables municipaux sont entièrement responsables de cette situation ». Là, nous apprenons que la commune d'Ath Laksar, l'une des plus importantes au niveau de la daïra de Bechloul, demeure la seule commune parmi les douze prévues à l'alimentation en eau potable à partir du barrage de Tilesdit, qui ne soit pas raccordée. Devant cette situation, les citoyens de ce village espèrent voir le wali de Bouira, qui a déjà visité la région, prendre des mesures d'urgence pour pallier à ce manque d'eau qui, en vérité, n'a pas de raison qui tienne la route.