L'édition du quotidien français Le Figaro, datée du samedi 8 janvier 2005, a été censurée en Algérie. C'est-à-dire que les exemplaires de cette édition ont été interdits de vente sur tout le territoire national. Une décision que n'arrive pas à s'expliquer Arezki Aït Larbi, correspondant (non accrédité) du Figaro en Algérie. Contacté hier par El Watan, ce journaliste considère que « c'est aberrant que les autorités recourent à de tels procédés ». Sur les raisons de cette censure, le correspondant du Figaro en Algérie pense que cela est lié directement à deux sujets traités dans l'édition en question : un article sur l'évangélisation en Kabylie et un autre sur la commémoration de l'assassinat des pères blancs. Pourtant, affirme Arezki Aït Larbi, « ce dernier sujet a été couvert ces jours-ci par la presse algérienne, alors que le premier sujet a été largement débattu et cela depuis au moins six mois par différents médias algériens ». De plus, ajoutera-t-il, « dans l'article sur le phénomène de l'évangélisation en Kabylie, le travail sur le terrain m'a permis d'écrire qu'il y a exagération sur l'amplification faite autour de cette question ».