Arezki Aït Larbi, correspondant à Alger des quotidiens français Le Figaro et Ouest France, est interpellé jeudi matin par la Police des frontières au moment où il devait embarquer pour Paris, selon un communiqué du concerné qui précise qu'il a été présenté au procureur d'El-Harrach. À la suite de quoi il a été emmené au commissariat central d'Alger où, ajoute-t-il dans son communiqué, “il a été décidé en milieu d'après-midi de me relâcher en me remettant une convocation pour samedi matin à la police pour être présenté au parquet d'Alger”. Selon Arezki Aït Larbi, cette arrestation est liée à un mandat d'arrêt délivré par un juge d'instruction en 1997 à la suite d'un article jugé diffamatoire qu'il avait publié en 1994. Aït Larbi considère son interpellation comme un viol de son droit à la libre circulation, alors que, entre-temps, il y a prescription des faits et surtout il y a eu la double amnistie du président Bouteflika en faveur des journalistes condamnés pour délit de presse. R. N.