La rencontre JSK-ESS avait atteint un niveau appréciable de par les forces en présence qui ne sont plus à présenter. Et la victoire de la JSK ne souffre d'aucune contestation. Toutefois, comme il arrive souvent en pareil cas, il y avait de l'électricité dans l'air en raison de certains contentieux qui ne devaient en principe pas dépasser le cap du raisonnable. Il est vrai que les ex de la JSK, à savoir Hemani, Belkaid et surtout Ferradji en rapport avec son problème avec Hannachi du temps où il évoluait à l'OMR, n'ont guère été ménagés par le public. Là encore, c'est de bonne guerre, comme il arrive assez souvent sur tous les terrains du monde où, dès lors qu'un joueur se retrouve sur une pelouse où il avait fait les beaux jours de l'équipe hôte, il est pris à partie par la galerie. Il reste qu'avant et après le match, Aït Djoudi s'est plaint d'une certaine pression exercée sur lui et son équipe, y compris la veille à l'hôtel. Pour éclairer un peu sur les incidents qui auraient émaillé la mi-temps et la fin de la partie dans les vestiaires, comme avancé par les dirigeants de l'ESS, nous nous sommes adressé à Karim Doudène, le président de la section football de la JSK. Ce dernier, comme on s'y attendait, a réfuté toutes les allégations des dirigeants sétifiens. Mieux, il est allé même jusqu'à accuser un des dirigeants de l'ESS, en la personne de M. Hammar, d'avoir semé la zizanie et le trouble. « C'est ce dirigeant qui n'a pas manqué, depuis l'arrivée des Sétifiens, à faire dans la provocation, allant même jusqu'à l'agression physique », affirme Doudène, qui nous apprend aussi que même une plainte a été déposée contre ce dirigeant sétifien au commissariat de la ville pour coups et blessures. D'après Doudène, la partie s'est déroulée dans de bonnes conditions, « en témoignent les images de la télévision. Notre victoire ne souffre d'aucune anomalie. Nous avons été supérieurs à nos adversaires. Le plus important, à mes yeux, est là ». Enfin, pour Doudène, il est grand temps qu'un terme soit mis à toutes ces attaques, par voie de presse interposée, et que la violence cesse sur nos stades. En somme, à chacun sa version des faits. Il reste à espérer que les officiels chargés de veiller au respect de l'éthique sportive puissent effectuer leur tâche comme il se doit.