Dans le cadre de la lutte contre les pratiques commerciales illicites et de la protection du consommateur, 16 719 interventions ont été menées par les services de contrôle dépendants de la direction du commerce de la wilaya. Ces opérations ont été sanctionnées par des procès-verbaux et des poursuites judiciaires contre des commerçants défaillants et la fermeture de 225 locaux commerciaux. Au chapitre de la protection du consommateur et de la répression des fraudes, les services concernés ont enregistré 9 731 interventions ayant permis de relever 1 286 infractions, suivies de poursuites judiciaires. Saisis, pour divers motifs, plus de 1 668 kg et 11 310 litres de produits de consommation ont été remis à des centres d'intérêt collectif ; 1 571 tonnes de produits divers importés, ont, par ailleurs, fait l'objet d'un suivi de mise en conformité. Au volet de la promotion de la qualité et de la prévention contre les risques liés à la consommation et l'utilisation de produits importés, 451demandes d'autorisation d'importation de produits cosmétiques, à usage domestique et jouets classés toxiques ou à risque, ont été rejetées par les instances de contrôle. Les inspecteurs ont, en matière de contrôle de la pratique commerciale, réalisé 6 988 opérations. A cet effet, plus de 3 795 infractions aux règles de la concurrence et des pratiques commerciales ont été relevées. Le préjudice relatif au défaut de facturation est évalué à plus de 57 MDA (millions). Cent trente-et-un (131) pseudo-commerçants activant dans l'illégalité, sans registre de commerce, ont été démasqués par les services concernés. Ces derniers exercent le plus souvent avec des moyens rudimentaires. Notons que ce bilan n'est que la partie émergée de l'iceberg, sachant que la wilaya de Sétif est la plaque tournante du trafic, de l'évasion fiscale, de l'écoulement de produits contrefaits ou périmés, et aussi et surtout, du marché de l'informel qui gangrène aussi bien l'économie locale que nationale. Un tour du côté du marché Dubaï à EL Eulma ou à la cité Kerouani du chef-lieu, et l'on se rendra vite compte de l'étendue du désastre qui dépasse, et de loin, le bilan des contrôleurs qui « butent », à chaque grande descente, sur des rideaux baissés…