La direction du commerce et des prix de la wilaya de Médéa a dressé le bilan des activités de ses différents services pour l'année 2008. Agissant dans le cadre de la mission qui leur est dévolue pour protéger les intérêts et la santé du consommateur, les brigades de contrôle ont, selon un planning d'intervention, réalisé durant cette période 10 680 opérations de contrôle et ont relevé au cours de ces visites 2343 infractions. Cela concerne le contrôle des pratiques commerciales avec 5674 interventions dont 1805 procès-verbaux établis et le contrôle de qualité des produits avec 5006 interventions dont 538 procès-verbaux dressés. Selon ce bilan, le défaut de facturation représente un montant de 26 milliards de centimes. Le montant relatif à la saisie de marchandises non conformes à la réglementation en vigueur est estimé à 46 millions de centimes. On notera aussi que les services de la répression du commerce ont présenté 366 propositions de fermeture de locaux pour diverses infractions, telles que le défaut d'hygiène, la vente de produits impropres à la consommation, la tromperie sur la qualité et l'absence de registre du commerce. A travers ces interventions, la direction du commerce, selon Liès GuedmaniI, chargé de la communication au sein de cette structure, a ciblé six objectifs à savoir : la réduction du risque alimentaire, la maîtrise de la sécurité du produit, l'obligation de l'information du consommateur, la réduction du commerce informel, l'assainissement du commerce extérieur et le contrôle du produit réglementé tel que le lait pasteurisé, le pain, le gaz butane, la farine et la semoule. Parallèlement, les commissions mixtes ont programmé en 2008, plusieurs opérations de contrôle au niveau des marchés hebdomadaires implantés à travers les 64 communes de la wilaya. Dans ce même ordre d'idée, il est à noter le concours appréciable des associations de protection du consommateur qui ont joué un rôle important en 2008 par des campagnes de sensibilisation en vue de sauvegarder la santé, la sécurité et les intérêts du citoyen. Des journées d'étude ont été organisées en collaboration avec le secteur du commerce dont l'ordre du jour avait trait aux différents types d'intoxications alimentaires. Ces actions ont connu une adhésion massive des consommateurs qui ont été informés des dangers du manque d'hygiène alimentaire et de leurs conséquences mortelles. Enfin, malgré toutes ces actions, les services d'intervention sont restés impuissants devant le phénomène du commerce informel et de la flambée des prix de tous les produits de consommation qui reste le point noir pour les ménages et en particulier pour les plus démunis.