Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, accompagné de Mohamed Alioui, secrétaire général de l'UNPA, a supervisé, jeudi dernier, au siège de la wilaya de Médéa, une cérémonie de signatures de contrats de performance du renouveau agricole sur une période allant de 2009 à 2014. Cette rencontre régionale a regroupé les directeurs des services agricoles et ceux des forêts (principaux partenaires) de 8 wilayas, à savoir Alger, Laghouat, Blida, Tissemsilt, Tipaza, Aïn Defla, Djelfa et Médéa. Ils ont été appelés à parapher le fameux document de la nouvelle stratégie du développement agricole, lequel sera basé essentiellement sur des objectifs de production et d'un planning annuel à atteindre par wilaya. « Il faut se prémunir des effets pervers d'une mondialisation qui porte atteinte à la dignité des plus vulnérables dans ce monde. La configuration profonde d'un paysage agraire de demain doit se décider aujourd'hui pour préserver les intérêts des générations futures. La détermination du pouvoir politique est grande pour agir vite dans le sens d'une sécurité alimentaire et d'une souveraineté », dira le ministre. Toutes les contraintes seront levées et les moyens seront réunis pour aider et soutenir les efforts entrepris sur le terrain et assainir le secteur des spéculateurs, s'engage-t-on dans le secteur. Le travailleur de la terre à son tour doit mettre son génie et son savoir pour fructifier son exploitation agricole et être au diapason des clauses de ce contrat qui le lie à la société entière. Beaucoup de chiffres ont été avancés, dont des perspectives à atteindre à court et moyen termes, prônant une agriculture futuriste qui s'appuie sur la rentabilité en réduisant au maximum les charges. Rachid Benaïssa était catégorique sur le non-retour à l'ancien système de gestion et de commercialisation. La barre des objectifs est fixée pour les parties contractantes à un taux d'augmentation de 61,6% de tous les produits végétaux et animaux, prévus de 2009 à 2014, ce qui doit se traduire par une courbe ascendante de plus de 8% par an. Ces objectifs sont-ils réalisables ? Le temps le dira, car tout dépend de la volonté de l'élément humain et des aléas de la climatologie.