Le président de l'Entente de Sétif, Abdelhakim Serrar, était l'invité du forum Maracana hier. Il a mis à profit cette rencontre avec les représentants des médias pour aborder tous les sujets liés à la vie quotidienne du club ainsi que ses projets d'avenir. S'agissant des objectifs de l'ESS, le président des Noir et Blanc révèle : « Nous avons de l'ambition et nous jouerons à fond sur tous les tableaux. L'Entente a les moyens de sa politique. Financièrement, le club est en train de mettre en place des mécanismes à travers le projet économique ‘‘Black-White'', pour être à l'abri du besoin. L'autofinancement que nous préconisons a un double avantage. Financièrement, l'Entente sera bien parée et surtout l'équipe plus forte sur le terrain. » Interrogé sur l'aspect formation, Abdelhakim Serrar rétorque : « Dans le contexte actuel, je ne crois pas beaucoup en cette voie. Les éducateurs qui doivent encadrer les catégories jeunes ne sont disponibles. Tout le monde est obnubilé par l'équipe seniors, et les gros salaires qui vont avec. » Sur la politique de recrutement, l'invité de Maracana souligne : « Il y a quelques années, j'avais dit que si un jour je disposais de 50% des moyens de certains clubs, l'Entente jouera le titre chaque saison. Mes prévisions se sont concrétisées à la grande joie de nos milliers de supporters. » A présent, l'ESS vise plus haut, comme l'indique son président : « Il y a dix ans, notre budget était insignifiant par rapport à celui de l'ES Tunis. Aujourd'hui, nous sommes en train de combler cette différence et cela est en train de rejaillir positivement sur la tenue de route de l'équipe, comme l'attestent ses résultats au plan national et régional. » Il a fermé cette parenthèse en donnant un chiffre : « Jusqu'à présent (phase aller), le club a dépensé près de trente milliards de centimes. » Des confrères ont sondé Abdelhakim Serrar sur la prochaine échéance électorale (FAF). La réplique du dirigeant sétifien a été directe : « Raouraoua est le mieux indiqué pour conduire la fédération. Il est dans les instances internationales. Il aurait dû faire un second mandat. Nous avons perdu beaucoup de temps. Après son départ, on est revenu vers les affres des années 1970. » « Serrar sera-t-il président de la FAF ? », lui demande un confrère. L'ancien international répond : « Il y a des limites dans tout ce qu'on entreprend. Pour l'instant, la question n'est pas d'actualité », conclut le président de Sétif.