Le Mouloudia d'Alger a validé, vendredi soir dernier, son ticket pour les 8es de finale de la Coupe arabe des clubs dans sa nouvelle version, sans pour autant l'emporter face au Rifaâ SC (Bahreïn), au stade du 5 Juillet, en se contentant d'un match nul (0-0), qui lui a été suffisant pour rejoindre les deux autres représentants algériens dans cette compétition, à savoir l'USM Alger et l'ES Sétif, qualifiés déjà depuis quelques semaines. Les Algérois du MC Alger, en pleine crise de résultats en championnat, notamment après leur élimination surprise aux portes des quarts de finale de la Ligue des champions d'Afrique, n'ont donc pas réussi à renouer avec le chemin du succès, à l'occasion de cette joute arabe, se qualifiant ainsi à la faveur de la victoire acquise au match aller, disputé à Manama, la capitale du Bahreïn, le 9 août dernier. Une qualification difficile, sous les yeux du très probable futur entraîneur, le Français Roland Courbis, qui a assisté à la rencontre, lui qui a séjourné deux jours à Alger pour négocier avec la direction algéroise une intronisation à la tête de la barre technique. Mais l'essentiel pour les Algérois était de ne pas perdre et de mettre fin à la saignée, même si les capés du duo Belkheïr-Saïfi auraient pu prétendre aisément à un succès, au vu des nombreuses occasions vendangées avec notamment ce penalty raté par Walid Derrardja à la fin de la première période. Incapable donc de gagner depuis plusieurs semaines, le Mouloudia, qui s'est plus ou moins rassuré, en se hissant en 8es de finale de la juteuse compétition arabe, se concentrera désormais sur le championnat national, et surtout sur la nécessité de renouer avec le succès. Une mission qui ne sera pas de tout repos, sachant que le prochain challenge des Mouloudéens sera de chasser le doute, samedi prochain, à l'occasion de la 9e journée du championnat, avec le tant attendu derby algérois face au frère ennemi, l'USMA. Roland Courbis : décision aujourd'hui Au chapitre de la barre technique du Mouloudia d'Alger, vacante depuis plus de trois semaines suite au limogeage du Français Bernard Casoni, tout porte à croire que c'est son compatriote, Roland Courbis, qui lui succédera. La visite de deux jours (jeudi et vendredi) effectuée à Alger par l'ancien coach de l'Olympique de Marseille et de l'USM Alger, entre autres, semble avoir été des plus fructueuses. Et le technicien devrait rendre sa réponse à l'offre qui lui a été faite par les responsables du club, et même du patron de la Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour au plus tard aujourd'hui. C'est ce qu'a d'ailleurs indiqué Courbis, vendredi soir, sur son compte Tweeter, juste avant de quitter Alger, en indiquant : «J'ai été très bien reçu par le MC Alger, des gens motivés et passionnés… Je prendrai ma décision dans 48 heures». Pour ce qui est des négociations proprement dites, qui se sont déroulées en plusieurs rounds, aussi bien avec le président du conseil d'administration de la SSPA/Le Doyen, Mohamed Hirèche, qu'avec le directeur sportif, Kamel Kaci-Saïd, une source au sein de la direction du club s'est montrée plutôt confiante. Toujours selon notre source, Courbis s'est montré disposé à faire des concessions concernant ses exigences faites la semaine dernière, aussi bien sur le montant de son salaire que sur la durée du contrat et la composante du staff technique. Ainsi, toujours selon notre source, la direction du club algérois a proposé au Français un contrat de deux saisons et demie (jusqu'en juin 2021), un staff composé du duo Belkheïr (préparateur physique) et Rafik Saïfi (adjoint), et un salaire bien en dessous des 35 000 euros exigés au départ par le technicien. Des termes qui ont poussé Courbis à demander un temps de réflexion, en réservant sa réponse pour aujourd'hui, même si du côté de la direction, on reste très confiant quant à une réponse favorable. De son côté, Courbis qui travaille comme consultant pour la chaîne française RMC depuis plusieurs années, avec un salaire conséquent, devra peser le pour et le contre, lui qui devra mettre un terme à son aventure avec la chaîne française pour pouvoir prendre en main les destinées de la barre technique du MCA.