Dans une correspondance adressée au secrétaire général de l'union locale de l'UGTA (n°2, du 06/01/2009), et dont une copie a été remise à El Watan, les travailleurs de la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) demandent une assemblée générale extraordinaire avec, comme ordre du jour, la présentation du bilan des activités de la section syndicale de cet organisme public. La pétition, signée par 104 travailleurs, prend des allures de contestation, provoquée par un récent retrait de confiance à Mohamed-Tahar Hamlaoui, président du bureau de coordination, instance élue qui chapeaute sept circonscriptions, à savoir M'daourouch, Sédrata, Taoura, Merahna, Mechroha, Hedada et celle du chef-lieu. Déchu par des membres de son bureau, après avoir été élu pour la quatrième fois par ses collègues, le représentant syndical précité, qui est en même temps membre de la section syndicale de Souk Ahras, a déjà fait appel à la base qu'il compte mobiliser pour avorter ce qu'il désigne de « complot ourdi par des personnes étrangères à la CNAS qui continuent à utiliser le syndicalisme à des fins personnelles, sinon mercantiles ». Assimilé à un véritable hara-kiri, la dissolution de la section, prélude à un renouvellement avant l'expiration du mandat de toutes les autres instances syndicales, est déjà préconisée comme ultime solution pour « déjouer la machination », pour répéter l'expression d'un autre membre de la section syndicale et partisan dudit président. L'AG extraordinaire n'a pas encore été programmée et les représentants des 104 travailleurs, avec M-T Hamlaoui comme chef de file, menacent d'escalade. Des situations conflictuelles entre syndicalistes de l'UGTA persistent dans la plupart des secteurs à Souk Ahras. Nous avons vainement tenté de prendre attache avec l'autre partie.