Le bureau de l'union locale de l'UGTA a procédé, récemment, à la dissolution de la section syndicale de la CNAS, et ce à la demande des 104 travailleurs signataires d'une pétition (copie remise à El Watan), à travers laquelle est exigée le tenue d'une assemblée générale extraordinaire avec, comme ordre du jour, la présentation du bilan moral et financier. Une revendication qui sert d'argument pour provoquer des élections anticipées et renouveler toutes les instances syndicales affiliées au bureau de coordination, apprend-on auprès de plusieurs travailleurs. Mohamed-Tahar Hamlaoui, président dudit bureau et initiateur de ce mouvement de renouvellement avant expiration des structures de l'UGTA de la CNAS, avait, pour rappel, fait l'objet d'un retrait de confiance de la part des autres membres du bureau de coordination. Une mesure-sanction qu'il refuse d'imputer à ses collègues syndicalistes et qu'il désigne encore de « putsch programmé à distance » et de « complot fomenté par des milieux en mal de privilèges, dont des pseudo syndicalistes étrangers à la CNAS ». Une commission de candidatures a été choisie, jeudi dernier, par les travailleurs de l'agence, conformément aux statut et règlement intérieur de l'UGTA. Le vent de discorde, qui persiste au sein des troupes du syndicat de Sidi Saïd, risque d'emporter des secteurs, naguère, à l'abri des dissensions et des luttes intestines.