Requalifiée, la mise en examen de Marine Le Pen s'aggrave La mise en examen de la présidente du Rassemblement national (ex-FN), Marine Le Pen, s'est aggravée avec la requalification de son accusation pour «détournements de fonds publics», au lieu d'«abus de confiance» précédemment. Préalablement poursuivie pour «abus de confiance» dans l'enquête sur les assistants de son parti présumés fictifs au sein du Parlement européen, la chef de file de l'extrême droite française s'est vue accusée, vendredi lors de sa convocation, par les juges pour «détournements de fonds». Marine Le Pen n'a pas répondu aux juges et se pourvoit en cassation pour annuler la procédure, faisant valoir que la justice française n'a pas compétence pour enquêter sur les assistants parlementaires. Le 30 juin dernier, entendue par le pôle financier du Tribunal de grande instance de Paris, elle a été mise en examen, rappelle-t-on. Dans cette affaire, elle est soupçonnée d'abus de confiance, en sa qualité de députée européenne, pour l'utilisation de fonds du Parlement européen pour sa chef de cabinet au parti et pour son garde durant la période de 2009 à 2016. Elle a également été mise en examen pour complicité d'abus de confiance pour des faits commis entre 2014 et 2016 en sa qualité de présidente du Front national. Controverse autour d'une statue de Gandhi au Malawi Des milliers de Malawites ont signé une pétition pour s'opposer au placement d'une statue du Mahatma Gandhi dans la capitale économique du pays Blantyre, au motif, entre autres, qu'il n'avait «jamais contribué en rien» à leur histoire. L'œuvre, dont les travaux ont commencé le long d'une rue déjà au nom du héros de l'indépendance de l'Inde, fait partie d'un contrat signé avec le gouvernement de New Delhi qui prévoit aussi la construction pour 10 millions de dollars d'un centre de congrès, selon les autorités malawites. Certains habitants de la ville s'y opposent de façon catégorique. Dans leur pétition, ils relèvent des propos attribués à Gandhi, selon lequel «les Indiens étaient supérieures aux Africains». Avant de prendre part au combat contre les colons britanniques dans son pays, il fut avocat en Afrique du Sud, où il a testé ses méthodes de résistance non violente pour défendre les droits des populations d'origine indienne. Surtout, ces citoyens du Malawi estiment que le guide spirituel n'a rien à faire dans les rues de leur ville. Les étudiants algériens parmi les plus nombreux en France Les étudiants algériens sont parmi les plus nombreux à étudier en France avec un nombre de 30 521 contre 26 116 en 2017, selon les nouvelles données de Campus France, publiées vendredi. Dans le top 25 de 2017, l'Algérie occupait le 3e rang après le Maroc et la Chine avec +10 % en évolution des effectifs de 2011 à 2016. Dans le nouveau classement, elle passe au 2e rang derrière le Maroc (39 855) et devançant la Chine (30 071) sur un total de 343 400 étudiants étrangers ayant choisi la France pour suivre des études pour l'année universitaire 2017-2018. Les étudiants tunisiens sont à la 5e place avec un nombre de 39 855. Selon Campus France, l'attractivité de la France auprès des étudiants étrangers pour cette année universitaire a enregistré une hausse de 4,5% par rapport à la précédente. Les pays qui reçoivent le plus d'étudiants étrangers restent les Etats-Unis, l'Australie et le Royaume-Uni, rappelle-t-on. Un Airbus A350 réalise le plus long vol du monde Un Airbus A350-900 ULR de la compagnie Singapour Airlines a effectué le plus long vol du monde dans la nuit de jeudi 11 à vendredi 12 octobre, a annoncé vendredi le géant aéronautique Airbus dans un communiqué. Son parcours de 16 700 km reliant Singapour à New York a duré 19 heures, avec deux pilotes et deux copilotes qui se sont relayés. Au décollage, l'avion disposait de 165 000 litres de kérosène. Le modèle A350-900 ULR peut voler jusqu'à 20 heures et effectuer 18 000 km grâce à un système de carburant modifié qui augmente la capacité de carburant de l'appareil «de 24 000 litres sans nécessiter de réservoirs de carburant supplémentaires», a indiqué Airbus. Le confort des passagers et du personnel de bord a été optimisé compte tenu de la durée de vol : l'altitude de la cabine est optimisée à l'équivalent de 1800 mètres d'altitude (25% de moins que dans les avions à fuselage en aluminium). Ceci, combiné au dernier système de climatisation sans courant d'air, crée un environnement moins sec pour la cabine et réduit la fatigue des passagers, a fait savoir le constructeur.