Adel Amrouche, l'ex-sélectionneur de la Libye, sera le nouvel entraîneur du Mouloudia d'Alger, succédant ainsi au Français Bernard Casoni, limogé il y a près de deux mois. La décision a été prise par les responsables du club algérois. La concrétisation de l'accord trouvé entre le technicien algérois et le directeur sportif Kamel Kaci-Saïd devrait être officialisée ce soir, au plus tard demain, entre les deux parties. En effet, après les deux rounds de négociations en fin de semaine dernière, les deux parties sont parvenues à un accord de principe, validé par la suite par le propriétaire du Doyen, en l'occurrence Sonatrach, et son PDG, Abdelmoumène Ould Kaddour. D'ailleurs, le directeur sportif du MCA, Kamel Kaci Saïd, et à la veille du déplacement de l'équipe à Bordj-Bou Arréridj où elle a affronté, hier en soirée, le CABBA pour le compte de la 11e journée du championnat, avait annoncé aux joueurs que Adel Amrouche serait le nouvel entraîneur et qu'il devrait entamer sa mission «lundi» (demain, ndlr), à l'occasion de la séance de reprise des entraînements de la semaine. Le nouvel entraîneur, et en attendant d'officialiser son engagement avec le MCA, ce soir ou au plus tard demain, devait se déplacer à Bordj Bou Arréridj, et suivre la partie CABBA-MCA d'hier soir, pour superviser sa nouvelle formation afin d'avoir une idée globale avant d'entamer sa mission. Par ailleurs, bien que l'accord ait été ficelé et que l'officialisation de sa nomination à la tête de la barre technique du Mouloudia devrait intervenir dans les prochaines heures, Adel Amrouche est confronté à un souci, et pas des moindres, à savoir la résiliation de son contrat avec la Fédération libyenne de football. Démissionnaire de son poste à la tête de la sélection, quatre mois seulement après sa nomination, Adel Amrouche aspire à résilier son bail à l'amiable avec la Fédération libyenne. Considéré en abandon de poste, le technicien algérien a mandaté un avocat à Tunis pour rencontrer les responsables de la Fédération libyenne et trouver un accord à l'amiable. A ce propos, on croit savoir que l'instance libyenne ne devrait pas bloquer le technicien algérien, qui devra faire l'impasse sur ses quatre mensualités non perçues, en contrepartie de la résiliation de son contrat.