Des membres de l'assemblée générale de la Ligue régionale d'Oran (LOFA) sollicitent l'intervention du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) en vue de rétablir la situation au niveau de la Ligue d'Oran à la lumière de tout ce qui a suivi l'invalidation de l'assemblée générale élective de la LOFA, tenue le 28 août 2008. La décision d'invalider l'assemblée générale, qui a maintenu Ahmed Bensakrane à la tête de la ligue d'Oran, c'est-à-dire la commission nationale du suivi du renouvellement des instances et structures sportives, « est restée lettre morte à ce jour », souligne Lahouari Zenasni qui a introduit plusieurs recours après l'interdiction qui lui a été signifiée de prendre part au scrutin, au motif qu'il n'avait pas la qualité de membre de l'assemblée générale. Dans le dossier des recours introduits par Lahouari Zenasni, il y a ce que des parties proches de l'ancien membre du bureau fédéral qualifient de « faux procès-verbal de l'assemblée générale élective du 28 août 2008 ». Dans une lettre adressée au DJS d'Oran, en date du 17 septembre 2008, Kazi Tani Sidi Mohamed (TSS Oran), celui qui a été désigné pour mener l'enquête sur la structure et la personne incriminées, souligne : « Le recours déposé par Zenasni est acceptable dans le fond et la forme... Attendu que la commission de candidature a été désignée par le bureau et non élue par l'assemblée, attendu que la commission de recours est composée des mêmes membres et président que la commission initiale, attendu que l'AGE s'est déroulée avec 41 membres sur les 70, donc quorum non atteint... attendu que le dossier du déroulement de l'AGE stipule que Zenasni est membre de l'AG... en conclusion et en fonction de l'ensemble de ces paramètres aucun règlement n'empêche ni n'interdit à Zenasni de se porter candidat à la présidence de la LOFA. » Sur la base de tout ce qui précède, l'AGE du 28 août 2008 a été invalidée et, de ce fait, nécessite la tenue d'une autre AGE avec la présence de Zenasni comme candidat. Malgré tout cela, rien n'a changé ni bougé. Les parties proches de Zenasni sollicitent l'intervention rapide du MJS pour le rétablissement de la situation, conformément aux statuts qui régissent l'activité de la structure concernée. Sur le sujet, Zenasni dit : « Au vu de la loi, la LOFA n'a pas le droit d'être représentée lors des AG de la FAF. Malheureusement, ce n'est pas le cas. Il faut rapidement rétablir la situation et la légalité. » Son appel sera-t-il entendu ?