Ali Malek a confirmé sa candidature à l'élection au poste de président de la ligue nationale (LNF), prévue le 16 février. Il se prépare dans cette perspective sans dévoiler pour l'instant une once de son programme ni l'identité de ceux qui l'accompagneront. Il se déclare « optimiste quant à l'issue du scrutin. Le dernier mot revient aux électeurs et je leur fais confiance pour le bon choix, pour celui qui défendra les intérêts des clubs et qui veillera au respect des règlements », conclut celui qui brigue un second mandat à la tête de la ligue nationale. Cependant, il tient « à faire remarquer l'incohérence concernant le choix de la date de la tenue de l'assemblée générale élective de la FAF en même temps que celle de la LNF. La logique voudrait que se tienne d'abord l'assemblée élective de la ligue nationale avant celle de la fédération pour permettre à ceux qui le désirent d'introduire des recours après le scrutin. La charrue a été placée avant les bœufs et ce n'est pas une bonne chose. Chacun doit prendre ses responsabilités », tonne le candidat Ali Malek. S'exprimant sur les autres candidats, il dira : « Je respecte tous ceux qui s'aligneront au départ du vote. Le combat loyal, sportif, empreint de fair-play, je ne le refuse pas. Je l'aborderai avec toute la détermination et la conviction qui sied à pareil événement. Ensuite, ce sont les urnes qui trancheront ». Concernant la mise hors course de Mourad Lahlou qui était candidat jusqu'à lundi, Ali Malek a refusé de commenter. Il disputera donc la présidence de la ligue nationale avec Mohamed Mecherara qui lui aussi à eu l'honneur de diriger cette structure avant que Ali Malek ne lui succède. En attendant le 16 février, Ali Malek insiste sur « le décalage d'une des deux assemblées afin de permettre aux membres de remplir leur mission (voter) sans précipitation. La raison voudrait qu'une décision soit prise rapidement pour garantir au scrutin toutes les conditions de réussite ». Il compte défendre ce principe dans les prochains jours et rallier, pourquoi pas, de nombreuses voix pour que « la raison l'emporte sur toute autre considération ». Quelques proches de l'ex-président de la ligue nationale ne cachent pas leur irritation devant ce qu'ils qualifient de « tentatives d'infléchir sa position par rapport à sa candidature annoncée et maintenue, malgré tout ce qu'il a enduré depuis qu'il s'est porté candidat à sa propre succession. Certaines parties lui ont suggéré de retirer sa candidature. Chose qu'il ne fera pas parce qu'il n'a rien à se reprocher et qu'il désire aller jusqu'au bout, pour servir le football », maintient notre interlocuteur.