Un père de famille, Mustapha Meddah, furieux, révolté et d'un air désabusé, s'est rapproché du journal El Watan pour lancer un appel pressant au Président-directeur général du groupe Sonelgaz, en vue d'intervenir en sa faveur pour trouver une solution à son affaire litigieuse, qui l'oppose depuis plusieurs années à la direction de la wilaya de Médéa. L'intéressé, propriétaire d'un lot de terrain n°148 à Ksar El Boukhari, a voulu entamer une construction pour abriter sa famille qui se trouve à l'étroit. Mais, il a été confronté à un gros problème en constatant qu'un poteau support de la ligne électrique du quartier a été implanté sur son propre terrain à son insu. Des démarches ont été faits pour le déplacement de ce fameux support, mais les services de la direction de la distribution de Médéa persistent et exigent de lui le paiement d'une facture très salée s'élevant à la somme exorbitante de quarante-six millions. En apprenant cette information, témoigne-t-on, le pauvre père de famille est tombé en syncope. Il ne conçoit pas dans son esprit qu'on veuille lui faire payer, alors qu'on ne lui a pas demandé son avis le jour de l'implantation de ce support sur son terrain. Il considère que son droit a été bafoué par une entreprise publique qui a abusé de son pouvoir envers un citoyen lambda, alors qu'elle est censée l'aider et lui faciliter la tâche pour construire un toit pour abriter sa famille sans avoir à recourir à des logements étatiques, en laissant la chance à d'autres gens. Aujourd'hui, ce père de famille se trouve coincé dans une situation angoissante et intenable, il a tapé à toutes les portes, mais en vain, il ne peut ni vendre ce lot de terrain, ni le construire, ni prétendre à opter pour un logement social locatif. Au niveau de la direction de la wilaya de Médéa, on leur a demandé leur avis, ils nous ont brandi le fameux article 34 du décret 10/95 du 17/3/2010 qui stipule que tout déplacement et tous travaux sont à la charge du propriétaire. Alors qu'il y a nuance dans ce cas d'espèce, certainement une mauvaise interprétation du texte, il s'agit là d'un empiètement volontaire sur la propriété d'autrui sans son avis ni son consentement, même pour utilité publique. Devant toutes ces voies de recours entreprises localement, qui n'ont abouti à aucune solution, il interpelle à cet effet le PDG du Groupe Sonelgaz pour venir en aide afin de régler ce contentieux et en même temps débloquer sa situation pour abriter ses enfants dans un logement décent.