Le froid glacial exceptionnel que connaît la région cet hiver est accompagné malheureusement du spectacle hideux de la mendicité aussi désolant que réprouvant. La mendicité est devenue alarmante et l'on constate, en particulier, des femmes traînant des enfants élisant domicile presque à chaque coin des principales artères de la ville. La population est stupéfaite, ces derniers mois, de voir sans pouvoir réagir leur nombre augmenter ainsi que la situation misérable de ces laissés-pour-compte et autres marginaux qui envahissent les rues en quête d'aumône. Combien sont-ils ? D'où viennent-ils ? Sont-ils réellement dans le besoin ou s'agit-il de professionnels de la manche ? Devant l'absence de statistiques, leur origine et les causes ayant entraîné un tel drame, aucune institution publique n'est en mesure de répondre avec exactitude à ces interrogations. Mais le fléau, fait-on remarquer, est d'autant plus grave qu'il touche des dizaines de jeunes femmes dont l'âge ne dépasse pas la trentaine qui traînent à longueur de journée des bébés ou des enfants en bas âge exposés au rude froid de l'hiver. Une situation qui interpelle en premier lieu les autorités du pays signataires de la convention internationale sur les droits et la protection de l'enfance sans cesse claironnée à l'occasion de plusieurs forums officiels organisés par les autorité centrales. Ces mendiants s'installent généralement aux coins des principales artères ou à proximité des places publiques qui deviennent « leur territoire », utilisant des enfants comme stratagème pour apitoyer les passants. Néanmoins, certains citoyens au courant des dispositions prévues par la loi en matière de protection de l'enfance demandent au contraire de déférer, conformément à la loi, ces personnes devant la justice pour « exploitation d'enfants en bas âge comme cela se passe dans d'autres régions », affirment-ils. « Malheureusement, l'affligeant spectacle qui tend à s'élargir se déroule au vu et au su des pouvoirs publics sans provoquer de réaction de la part des ces derniers », s'indignent de nombreux passants. Voulant en savoir plus, une source autorisée indique que devant l'ampleur du phénomène de la mendicité, les autorités locales envisageraient de regrouper ces mendiants et de les renvoyer vers leurs régions natales. Est-ce la solution ? Et les nécessiteux locaux, que propose-t-on pour eux ? s'interroge-t-on ici.