Le glissement de terrain qui affecte depuis des années une partie de la cité des 116 logements aidés, érigée sur une butte surplombant la zone industrielle Aïssa Benhmida à Didouche Mourad, et dont nous avons fait écho dans une récente édition, aurait pu avoir des conséquences tragiques pour une dizaine de familles concernées directement par cet affaissement. Une importante fuite de gaz a été signalée ce lundi en fin de journée au niveau de ce lotissement suite à la rupture de la canalisation principale alimentant le quartier, après celles de l'AEP et de l'évacuation des eaux usées, sous l'effet du glissement de terrain progressif provoqué, rappelons-le, par des travaux de terrassement entrepris en 2001 par la briqueterie SAFCER située en contrebas. Le président de l'association El Moustaqbel, représentant les habitants de la cité, dira à ce propos : « L'intervention rapide des agents de la Sonelgaz qui ont remplacé la conduite endommagée et entamé les travaux pour détourner celle-ci vers un terrain moins fragilisé, a permis, cette fois-ci, d'éviter le pire, mais le danger reste omniprésent ». Et d'ajouter : « Un constat de péril a été pourtant dressé à l'issue de l'effondrement partiel de deux de nos habitations en 2007 mais aucune solution concrète pour mettre fin à notre calvaire n'a été prise à ce jour ». Les habitants de cette cité se disent, par ailleurs, offusqués du peu de cas manifesté chaque fois par le wali de Constantine et le chef de daïra de Hamma Bouziane face aux problèmes qu'ils soulèvent, et ce malgré les multiples demandes d'audience et autres correspondances qui leur ont été adressées à maintes reprises.