«Les diplômés de l'UFC dans les différentes filières telles que le droit des affaires, droit des assurances et des techniques bancaires n'ont aucune difficulté à s'insérer dans le monde du travail», a-t-il tenu à préciser. Mais si le monde du travail ouvre volontiers ses portes aux diplômés de l'UFC, l'université «classique» demeure, elle, fermée pour ceux qui souhaitent poursuivre des études en post-graduation. «Les magistères sont ouverts aux diplômés de l'UFC qui sont bacheliers de l'éducation nationale mais pas aux autres», a indiqué M. Lemnouar. Revenant sur la polémique née en 2002 autour de l'accession au concours du CAPA pour les titulaires de licence en droit de l'UFC, M. Lemnouar a expliqué qu'il s'agissait d'une initiative entreprise par le syndicat des bâtonniers. «C'était une façon de faire baisser le nombre de prétendants au CAPA et les sortants de l'UFC étaient les plus faciles à évincer», a-t-il encore indiqué. Créée en 1990, l'UFC compte aujourd'hui 52 centres de formation et dispense des enseignements dans les cycles préparatoire, de graduation et de poste-graduation spécialisée. 32 filières en graduation dont 2 en enseignement à distance sont disponibles. L'UFC compte actuellement 67 908 étudiants dont 18 000 inscrits en EAD. 37% de ces effectifs sont titulaires du baccalauréat. Elle emploie 50 enseignants permanents mais le gros de son effectif d'encadrement, soit 3000 enseignants, travaille en association ou en système de vacation. Avec ce potentiel, l'UFC compte dépasser sa simple position «d'université parallèle» pour s'intégrer entièrement dans le système de la formation supérieure.