La dix-septième défaite enregistrés par la JS El Biar sur dix-huit matchs joués est un fait rarissime dans l'histoire du club qui, jadis, fut l'anti-chambre des formations algériennes. Le mauvais parcours est dû à l'instabilité de l'encadrement technique. Après Hereguema et le bref passage de Keddou, c'était déjà le signal d'une crise. Du coup, l'équipe, en manque de confiance, plonge dans le doute total. La trêve n'a rien apporté de nouveau. En raison d'une crise financière, El Biar n'a pu recruter des joueurs capables de redresser la situation. Au contraire, l'équipe n'a pas avancé, si ce n'est qu'elle occupe désormais seule la place de lanterne rouge avec 11 points. La situation va devenir de plus en plus compliquée pour El Biar qui n'a pas les moyens de sa politique. Toutefois, le président de la section, Mutapha Bachi, (frère aîné de Zoubir) entretient l'espoir : « On est conscients que la mission pour le maintien est difficile, mais pas impossible. El Biar est confronté à tous les problèmes, notamment l'aspect financier qui pénalise le club. Sur ce volet, la JSeb est la plus mal lotie par rapport à tous nos adversaires. Les joueurs ont beau être volontaires sur le terrain, mais sans les primes, ils ne peuvent plus tenir le coup. Tout le monde a remarqué qu'il n'y a pas eu de différence de niveau entre le leader Hadjout et El Biar. » La JSEB, qui reçoit le week-end prochain le CSN Laghouat en mauvaise posture, espère signer le deuxième succès de la saison.