Au titre de l'exercice 2009, la direction des Travaux publics a bénéficié d'une enveloppe de 120 milliards de centimes pour l'entretien et l'aménagement des chemins communaux et de wilaya. Cependant, selon le directeur, cette dotation est insuffisante. D'où la difficulté, d'après lui, de satisfaire la demande sans cesse grandissante, surtout après les dernières intempéries qui ont sérieusement dégradé une partie du réseau routier en question. Celui-ci s'étend sur 2500 km couvrant les 35 communes, dont un grand nombre est situé dans les zones rurales et montagneuses. Les APC auxquelles revient cette mission ne semblent pas avoir les moyens financiers nécessaires dans le cadre des PCD et ont souvent recours à la wilaya et la DTP pour la prise en charge de leurs routes dégradées. En revanche, pour ce qui est des routes nationales, le financement de l'opération est assuré normalement par le ministère des Travaux publics, au titre du plan sectoriel de développement. C'est le cas aussi pour la partie réalisation qui mobilise des sommes colossales. Toutefois, le rythme des travaux de réalisation ne semble pas suivre l'effort financier. Pour preuve, le projet de la route du littoral , devant relier Beni Haoua à Damous (Tipaza), sur une distance de 14 km, et qui a été lancé il y a plus d'une année, souffre de lenteurs qui retardent son achèvement. Cet axe ne sera livré qu'en août prochain.